Heureusement y'a Schneidermann
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Heureusement y'a Schneidermann
http://www.liberation.fr/rebonds/276778.FR.php
On ne l’a évidemment pas vue au 20 heures, mais elle s’est propagée sur Internet. C’est une vraie supplique que Michel Rocard a adressée aux «amis journalistes» lors de l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle. De grâce, a-t-il imploré, laissez-nous tranquilles avec nos problèmes de chef ! Laissez-nous le temps de construire un programme. Il sera bien temps, ensuite, de parler du chef. Et de conclure dramatiquement : « Vous avez le moyen de tuer le PS, en baratinant tous les jours pendant un an et demi que tant que nous n’aurions pas trouvé de chef charismatique, nous n’existerions pas. Nous n’avons pas besoin de chef charismatique pour l’offensive, tant que nous faisons le produit de l’offensive. Comprenez-le, et aidez-nous un peu. » Le combat semble perdu d’avance, tant les journalistes politiques veulent du combat des chefs.
Meme les politiques pressent les journaliistes d'etre beaucoup moins cons
Autant les journalistes manient l’hyperbole dès qu’il s’agit de commenter le combat des chefs, autant sur d’autres sujets ils semblent avoir peur des mots pour le dire, et sortent les pincettes. Ainsi, pour avoir énoncé une évidence dans son analyse de la vendetta Clearstream, c’est-à-dire s’être étonné qu’on puisse « à la fois être partie civile alors qu’on est président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature […], et qu’on peut donner des instructions à la chancellerie et au parquet», Dominique de Villepin se fait-il taxer de tenir des propos d’une «violence inouïe» par une éditorialiste de France Inter.
On ne l’a évidemment pas vue au 20 heures, mais elle s’est propagée sur Internet. C’est une vraie supplique que Michel Rocard a adressée aux «amis journalistes» lors de l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle. De grâce, a-t-il imploré, laissez-nous tranquilles avec nos problèmes de chef ! Laissez-nous le temps de construire un programme. Il sera bien temps, ensuite, de parler du chef. Et de conclure dramatiquement : « Vous avez le moyen de tuer le PS, en baratinant tous les jours pendant un an et demi que tant que nous n’aurions pas trouvé de chef charismatique, nous n’existerions pas. Nous n’avons pas besoin de chef charismatique pour l’offensive, tant que nous faisons le produit de l’offensive. Comprenez-le, et aidez-nous un peu. » Le combat semble perdu d’avance, tant les journalistes politiques veulent du combat des chefs.
Meme les politiques pressent les journaliistes d'etre beaucoup moins cons
Autant les journalistes manient l’hyperbole dès qu’il s’agit de commenter le combat des chefs, autant sur d’autres sujets ils semblent avoir peur des mots pour le dire, et sortent les pincettes. Ainsi, pour avoir énoncé une évidence dans son analyse de la vendetta Clearstream, c’est-à-dire s’être étonné qu’on puisse « à la fois être partie civile alors qu’on est président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature […], et qu’on peut donner des instructions à la chancellerie et au parquet», Dominique de Villepin se fait-il taxer de tenir des propos d’une «violence inouïe» par une éditorialiste de France Inter.
Invité- Invité
Re: Heureusement y'a Schneidermann
Il a totalement raison...
Bizarrement, il a sauté avant de commencer à être dangereux pour Narko.
Parce que, vraiment, Schneidermann sur France 5, c'était pas aussi dangereux qu'on veut bien le dire. Ca risquait de le devenir...
Bon, il paraît qu'il va faire pareil sur un site internet...
Inch'Allah...
Bizarrement, il a sauté avant de commencer à être dangereux pour Narko.
Parce que, vraiment, Schneidermann sur France 5, c'était pas aussi dangereux qu'on veut bien le dire. Ca risquait de le devenir...
Bon, il paraît qu'il va faire pareil sur un site internet...
Inch'Allah...
Re: Heureusement y'a Schneidermann
clomani a écrit:Il a totalement raison...
Bizarrement, il a sauté avant de commencer à être dangereux pour Narko.
Parce que, vraiment, Schneidermann sur France 5, c'était pas aussi dangereux qu'on veut bien le dire. Ca risquait de le devenir...
Bon, il paraît qu'il va faire pareil sur un site internet...
Inch'Allah...
France Inter çà devient "craignos" non?
Invité- Invité
Re: Heureusement y'a Schneidermann
vanemel a écrit:clomani a écrit:Il a totalement raison...
Bizarrement, il a sauté avant de commencer à être dangereux pour Narko.
Parce que, vraiment, Schneidermann sur France 5, c'était pas aussi dangereux qu'on veut bien le dire. Ca risquait de le devenir...
Bon, il paraît qu'il va faire pareil sur un site internet...
Inch'Allah...
France Inter çà devient "craignos" non?
J'écoute pas... jamais écouté d'ailleurs. Un temps ce fut RFI... je n'écoutais Inter que pour Mermet à 17h... Là j'oublie même le Mermet à 15H ! C'est nul.
Re: Heureusement y'a Schneidermann
Du coup, ces tetes de cons de journalistes ont "oublié" de mentionner que y'avait eu des choses interessantes de dites à la Rochelle
Gérard FILOCHE estime à son tour que nous devons travailler la société idéologiquement. Ainsi, il ne faut pas accepter de parler de coût de travail mais de la richesse que constitue le travail. C’est le taux de profit qui constitue un coût pour l’entreprise et l’économie et non le salarié, qui crée des richesses, innove, pense.
Dans le même ordre d’idées, il faut casser le slogan « travailler plus pour gagner plus » en rappelant ce qu’un étudiant en 1ère année de capacité en droit sait parfaitement : c’est l’employeur et non le salarié qui détermine la durée du travail dans le cadre d’un lien de subordination.
Certains participants déplorent la droitisation de la société française dans le domaine de la Justice. Ils regrettent parallèlement la faiblesse, voire l’absence de réaction de notre parti sur ces questions.
D’autres intervenants stigmatisent la relative impuissance du Parti Socialiste à se démarquer politiquement de Nicolas Sarkozy et de ses démarches provocatrices. Ils s’interrogent sur la réalité de la différence pratique entre la gauche et la droite, dans ces conditions.
Gérard FILOCHE rappelle que la contradiction droite/gauche est co-substantielle au débat et à la démocratie politique. Aujourd’hui, l’intérêt des actionnaires est plus que jamais contraire à celui des salariés qui représentent plus de 90 % de la population active. Aujourd’hui, 5 % de privilégiés concentrent plus de 50 % du patrimoine. Aujourd’hui, la patronne du MEDEF entend banaliser la précarité du travail, du contrat de travail, des conditions de travail. C’est pour combattre toutes ces évolutions, toutes ces situations, toutes ces injustices que le clivage droite/gauche doit être affirmé, assumé et revendiqué par les femmes et les hommes de progrès.
Juste un exemple sur un débat intitulé "la droitisation de la société française" un truc dans le genre, excusez mon manque de rigueur..
Gérard FILOCHE estime à son tour que nous devons travailler la société idéologiquement. Ainsi, il ne faut pas accepter de parler de coût de travail mais de la richesse que constitue le travail. C’est le taux de profit qui constitue un coût pour l’entreprise et l’économie et non le salarié, qui crée des richesses, innove, pense.
Dans le même ordre d’idées, il faut casser le slogan « travailler plus pour gagner plus » en rappelant ce qu’un étudiant en 1ère année de capacité en droit sait parfaitement : c’est l’employeur et non le salarié qui détermine la durée du travail dans le cadre d’un lien de subordination.
Certains participants déplorent la droitisation de la société française dans le domaine de la Justice. Ils regrettent parallèlement la faiblesse, voire l’absence de réaction de notre parti sur ces questions.
D’autres intervenants stigmatisent la relative impuissance du Parti Socialiste à se démarquer politiquement de Nicolas Sarkozy et de ses démarches provocatrices. Ils s’interrogent sur la réalité de la différence pratique entre la gauche et la droite, dans ces conditions.
Gérard FILOCHE rappelle que la contradiction droite/gauche est co-substantielle au débat et à la démocratie politique. Aujourd’hui, l’intérêt des actionnaires est plus que jamais contraire à celui des salariés qui représentent plus de 90 % de la population active. Aujourd’hui, 5 % de privilégiés concentrent plus de 50 % du patrimoine. Aujourd’hui, la patronne du MEDEF entend banaliser la précarité du travail, du contrat de travail, des conditions de travail. C’est pour combattre toutes ces évolutions, toutes ces situations, toutes ces injustices que le clivage droite/gauche doit être affirmé, assumé et revendiqué par les femmes et les hommes de progrès.
Juste un exemple sur un débat intitulé "la droitisation de la société française" un truc dans le genre, excusez mon manque de rigueur..
Invité- Invité
Re: Heureusement y'a Schneidermann
On le dit bien souvent (enfin, non, pas trop justement), l'implication des Français dans leur travail, leur capacité à proposer, à innover à leur niveau est un énorme plus face à la passivité anglo-saxonne. On peut supposer que les règles narkoziennes, héritées de leurs ancêtres étatsuniennes, seront établies de plus en plus dans un sens qui empêche ce type d'initative : un simple employé, apporteur de richesse sans contrepartie financière, quelle aberration!
Il est certain qu'une simple diminution drastique du budget de l'Education Nationale aidera très vite (une dizaine d'années) à résoudre cette anomalie... Pitié pour nos petits-enfants!
Il est certain qu'une simple diminution drastique du budget de l'Education Nationale aidera très vite (une dizaine d'années) à résoudre cette anomalie... Pitié pour nos petits-enfants!
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