Pour Bill!

Et aussi pour le théâtre. C'est la 2ème version que nous avons joué.
J'adore ce passage sur le théâtre.
http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/lettres/LanguesAnciennes/Textes/Margueritte/Theatre.htm#lexique

A remarquer de Claudel dit " de l'autre coté de la flaque aux harengs", c'est plus joli Spidey.

Ah Duchesse, j'imagine à quel point, il y a une dizaine d'années, combien ce dut être grisant pour la fille de mon collègue de tous les jours, celle qui est maintenant gendarme après avoir été orthoptiste à son compte... Participer de A à Z, pendant 4 ans, à la mise en place à l'opéra de Nantes de l'intégrale du Ring par un disciple de Chéreau, même à titre de figurante.... J'ai les DVD de la vraie version Chéreau, celle de Bayreuth (9 DVD tout de même!), quelle puissance!

Gotch a écrit:Ah Duchesse, j'imagine à quel point, il y a une dizaine d'années, combien ce dut être grisant pour la fille de mon collègue de tous les jours, celle qui est maintenant gendarme après avoir été orthoptiste à son compte... Participer de A à Z, pendant 4 ans, à la mise en place à l'opéra de Nantes de l'intégrale du Ring par un disciple de Chéreau, même à titre de figurante.... J'ai les DVD de la vraie version Chéreau, celle de Bayreuth (9 DVD tout de même!), quelle puissance!

Oui, c'était magnifique. Et j'ose à peine imaginer quelle patience il a fallu à Cherreau (qui n'est pas vraiment réputé pour l'être) pour qu'enfin les chanteurs ne ressemblent plus à des veaux. Sublime.

merci beaucoup! très chouette!

J'adore cette réplique :
"Ça vaut la peine d'aller au théâtre pour voir quelque chose qui arrive.
Vous entendez ! Qui arrive pour de bon ! Qui commence et qui finisse !".

yapadebug a écrit:J'adore cette réplique :
"Ça vaut la peine d'aller au théâtre pour voir quelque chose qui arrive.
Vous entendez ! Qui arrive pour de bon ! Qui commence et qui finisse !".

Moi j'adore
LECHY .
— Le vrai ! Le vrai, tout le monde sent bien que c'est un rideau !
Tout le monde sent bien qu'il y a quelque chose derrière.

THOMAS. — Un autre rideau ?
LECHY ELBERNON.
— Une patience ! Ce que nous appelons une patience !
Quelque chose qui fait prendre patience ! Un rideau qui bouge !

Au théâtre, la patience est le rideau derrière le rideau de fer. Et il y a la magie du verbe claudélien avec ses longues sublimes.
E t Thomas qui en a ras la casquette et Lechy aussi de thomas et cette ambiguité sur patience (avec une longue).
Et on sent vraiment bouger le rideau.