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Revue de presse dominicale

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Message  gros branleur Dim 8 Mar - 13:17

Pour commencer Politis avec Fontenelle:
http://www.politis.fr/Flagrant-delit-d-embabouchure.html


Flagrant délit d’embabouchure
PAR Sébastien Fontenelle

jeudi 5 mars 2009




Donc : Siné, poursuivi pour « incitation à la haine raciale », a été relaxé par le tribunal correctionnel de Lyon.
¡Muy bien ! Bravo ! Clapclapclapclapclapclapclap ! (Applaudissements nourris.)
C’est, pour de bon, une excellente nouvelle. (Surtout si on se rappelle que Philippe Val, directeur de Charlie Hebdo, n’a cessé de jurer, pour mieux justifier son renvoi, que jamais Siné ne pourrait
gagner un tel procès : tant de pérenne clairvoyance force l’admiration.)
Dommage collatéral : le magistrat qui l’a déclaré non coupable, Fernand Schir, a désormais son fan-club, qui le présente comme une espèce de champion toutes catégories de la liberté d’expression, la vraie. (Celle qui promet : qu’il-pleuve-ou-qu’il-vente-nous-ne-nous-laisserons-plus-JAMAIS-intimider-par-les-oukazes-de-Charlie-Hebdo.)

Or, je ne voudrais pas (trop) gâcher la fête, mais il me semble qu’un tout petit détail est passé un peu inaperçu : c’est que ce vaillant Fernand, pour étayer sa plaidoirie, a tranquillement déclaré,
je cite, que, dès lors qu’« une société démocratique » (la nôtre, en l’occurrence) « tolère les croyants embabouchés, en sarouel ou en tchador  » , mâme Dupont ? la réciproque doit s’imposer, reconnaissez que ce n’est que justice, de sorte que : « Les embabouchés en sarouel ou en tchador doivent tolérer les critiques des athées [1]. »

C’est marrant, hein, comme, dans ce pays, tout retombe toujours sur la gueule des musulmans.
Fernand Schir, on l’aura noté, avait à sa disposition un large panel de croyances. Mais il a fait le choix de moquer plutôt l’islam, entre toutes ces religions : dans un pays dont le président considère,
dit-on, qu’il y a autour de nous trop de mahométans (et qu’ils devraient tout de même cesser de tuer tant de moutons dans leurs baignoires), c’est vrai que c’est plus prudent. Ce magistrat est
courageux, mais pas téméraire, tout de même.
Ce magistrat, également, néglige que ni les babouches ni (surtout) le sarouel ne sont des attributs religieux : il s’agit de banals vêtements – d’un usage, il est vrai, plus courant à Chinguetti (ou à Tamanrasset) qu’à Saint-Pourçain-sur-Sioule. Pour le dire autrement : identifier l’islam au port d’un sarouel, comme fait le coruscant Fernand, est aussi pertinent que d’ériger le béret béarnais en signe de soumission aux bulles de Ratzinger.
En somme, et sous couvert d’une défense désinhibée de la liberté d’expression, Fernand Schir met dans un même sac les Arabes, les musulmans, et sans doute aussi quelques Noirs, car la babouche est voyageuse.
En cela, il est tellement de son temps, qu’un de ces jours Charlie Hebdo lui fera sans doute une ovation.
Notes
[1] Cet « embabouchés » a dû faire marrer grassement Dupont-Lajoie…

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Message  gros branleur Dim 8 Mar - 13:28

Politis toujours, le bloc notes de Bernard Langlois:
http://www.politis.fr/Prevoir.html

Prévoir
PAR Bernard Langlois

jeudi 5 mars 2009




Rigolade


Si tant de gens de par le monde n’en étaient aussi atteints – jusqu’à la misère, à la famine, au dénuement, au désespoir –, nous autres que « la crise » n’affecte guère ou pas encore, que nos situations personnelles – âge, statut, besoins (nous avons toujours su nous passer de Rolex, même la quarantaine sonnée, pauvre pomme !) – rendent relativement peu sensibles à ses effets ; nous qui craignons moins pour nous que, par procuration, pour une descendance dont on se dit qu’elle n’aura pas la vie facile, qu’elle pourrait même vivre de grands drames et effrois : nous nous laisserions aller sans retenue à une intense rigolade à l’écoute de tant de gens d’importance (politiques, économistes, sociologues… ou journalistes) qui continuent de pérorer dès qu’un micro
se tend ou que s’offre une tribune sur une situation que non seulement ils n’ont pas vu venir, mais dont ils niaient avec superbe – tant le système leur paraissait insurpassable, indépassable et paré de toutes les vertus – qu’elle puisse jamais connaître autre chose que de bénignes turbulences, des trous d’air dérisoires auxquels une pression ferme et assurée sur le manche à balai de notre commun aéronef (et il n’y en a qu’un pour tout le monde… Un pilote dans l’avion ? Pardi, bien
sûr, la main invisible du Marché !) saurait promptement remédier.
Rigolons donc, avant que d’avoir à pleurer. Rions sans retenue, à gorge d’employé (comme disait le gars qui vient de perdre le sien, d’emploi) au discours sans vergogne de tous ces Diafoirus, ces Pangloss de la « mondialisation heureuse », ces professeurs en tinatologie [1], ces docteurs en « pwofitasyon » – comme disent nos frères révoltés des Antilles, qui nous donnent ces temps-ci tant de belles leçons [2] Ne pourrait-on offrir à nos trois guignols des « syndicats représentatifs »
(hi, hi) un petit stage de recyclage au LKP guadeloupéen ?). Gaussons-nous de les entendre dire à l’envi : « La crise ? On ne pouvait pas prévoir ! Personne ne l’a vu venir ! »
Personne, vraiment ?

Tragédie collective

Parlez pour vous, mes chéris ! Je vais faire preuve d’un brin d’outrecuidance : il y a plus de vingt ans que ce journal est né, et précisément à partir de cette intuition (cette certitude…) qu’une civilisation fondée sur la consommation à outrance et sur le seul profit était vouée à la tragédie collective.
Avant même le premier numéro de Politis, l’équipe fondatrice, pour réunir les fonds nécessaires auprès des futurs (et alors hypothétiques) lecteurs-actionnaires, faisait paraître dans l’indifférence quasi générale un manifeste de quatre pages, distribué dans toute la France lors de centaines de réunions publiques, et qui pointait l’inéluctabilité d’une crise majeure si rien ne venait corriger les
dégâts déjà sensibles d’un libéralisme en état de démence mégalomaniaque avancé. Nous pointions, déjà, la déliquescence d’une classe politique en pleine dérive affairiste et préoccupée de ses seuls
intérêts électoraux – et singulièrement d’une gauche socialiste au pouvoir depuis un septennat et qui avait à peu près tout renié des aspirations populaires qui l’y avaient installée (tout en caressant
l’espoir qu’elle se reprenne, et sur ce point nous nous trompions, le second principat de Mitterrand se révélant à l’usage pire que le premier !). « Nous ne distinguons plus rien, dans le discours politique, qui soit porteur d’avenir », écrivions-nous. « Crise des valeurs, crise des idées, manque évident d’un projet mobilisateur, d’un modèle de développement économique et culturel alternatif, absence
de toute parole d’espoir… »

Ce n’était pas mal vu.

Ringards

Et nous nous sommes, dès le commencement de l’aventure, consacrés à ce journalisme du dissensus, de la dénonciation, à contre-courant d’une presse qui n’a cessé, à de rares exceptions près, de flatter les puissants et de louanger l’excellence de leur « gouvernance », la lucidité de leur magistère.
Nous étions les ringards, ils étaient les modernes : « Tapie-Séguéla, Séguéla-Tapie, le duo-vedette du premier septennat s’installe durablement sur le podium. La France se met à parler “tapseg” […]. Ce qui nous semble marquer les années quatre-vingt, ces années fric qui coïncident avec l’arrivée au pouvoir de la gauche, c’est que l’esprit de lucre s’est emparé de tout le corps social. Les boursicoteurs, les profiteurs, les trafiquants de tout poil ont toujours prospéré au sein de la bourgeoisie française : du moins celle-ci s’efforçait-elle de les cacher, évitait-elle de les donner en exemple. On devra aux socialistes de les avoir au contraire hissés sur le pavois, d’en avoir fait des
modèles, de les avoir transformés en héros positifs des temps modernes […]. C’est le règne des “gagneurs”, des battants, des performants. Sourires éclatants, hâles permanents, bien dans leur peau, dans leurs pompes. Ils sautent de leurs jets privés pour débouler sur les plateaux de télévision où les attendent des créatures de rêve. Ils sont les chevaliers des temps modernes, les figures emblématiques de la France de demain. Dans son deux pièces-cuisine, le smicard regarde
Germaine, dans son peignoir fatigué, et courbe la tête, honteux de sa propre médiocrité. On s’étonnera, après, du score de Le Pen et de la courbe exponentielle de l’abstention [3]. »


Sans en rajouter dans l’autosatisfaction, je dois ajouter que nous fûmes les premiers de la presse généraliste hebdomadaire à ouvrir une rubrique « écologie », et sans la limiter à la célébration des fleurs et des petits oiseaux, mais en lui donnant d’emblée sa dimension politique : là encore, instruits par notre vieil et fidèle ami René Dumont [4] (et quelques autres), nous avons essayé de convaincre que notre modèle de développement était en passe de détruire la planète, rien de moins.
On était un peu seulâbres à l’époque…
En bref, nous avons tenté d’être fidèles à ce « devoir d’irrespect », comme disait Claude Julien [5], qui devrait être le fil à plomb de ce métier.

Bons maîtres

Je raconte ça à l’usage des jeunes lecteurs, les vieux connaissent !
En fait, c’est pas pour vanter nos mérites, nous n’étions pas devins, nous avions eu de bonnes lectures, de bons maîtres…
Dumont et Julien en étaient. Jugés marginaux par les professionnels de la profession : Dumont, ce vieux foldingue au pull-over rouge, contempteur de la bagnole, tu parles ! Et l’autre, le Julien, ce vieux beau tiers-mondiste en costard trois-pièces obsédé par « l’Empire américain » (le titre de l’un de ses livres, dans les années 1960 : c’est à cette occasion que je l’avais rencontré, pour une interview, un grand monsieur !). Nous avions lu le rapport du Club de Rome (Halte à la croissance?),
publié en 1970 (1970 !). Et Ellul, Marcuse, Deleuze, Guattari, Debord, Gorz, Lipietz, Susan George, j’en oublie. Et, dans le lointain de nos trop vagues études, Rousseau et son Contrat social, ou ce vieux Marx, en frottis. Nous étions soixante-huitards (mais pas de ceux qui ont tourné leur veste, conseillent les patrons, soutiennent Israël ou commercent avec Bongo !), heureux de nous être bronzé l’âme au creuset de ce grand mouvement social ; antipub, anticonsommation, résolument
anticapitalistes, sans être pour autant embrigadés : et surtout pas au PCF (celui de Marchais à l’époque), productiviste, nucléariste comme un phoque et parfaitement étranger à des préoccupations d’ordre écologique !
Nous n’en pensions pas moins que la lutte des classes est le moteur de l’Histoire et nous persistons à le penser (ce n’est pas la Guadeloupe qui nous fera changer d’avis !).

Lectures

On ne peut donc vraiment pas dire que « la crise » a éclaté dans un ciel serein, qu’aucun noir nuage ne la précédait, qu’aucun météorologiste du social ne l’avait vu venir : la vérité est qu’on (les zélites) se bouchai(en)t les yeux et les oreilles.
Deux livres :

–« Le naufrage actuel n’aurait pas dû surprendre, écrit Ignacio Ramonet dans un récent essai d’une limpidité de cristal [6]
. Les abus et les folies du néolibéralisme avaient été maintes fois brocardés, preuves à l’appui […]. Toutes ces alertes avaient été données sans que les autorités responsables s’en émeuvent. Le crime profitait sans doute à trop d’individus. Ou alors l’idéologie les rendait aveugles. » Une hypothèse n’exclut pas l’autre, cher Ignacio… Je suis en tout cas de ton avis : « Le monde s’achemine vers son pire cauchemar économique et social. »

– « Les émeutes de la faim du printemps dernier ne sont qu’une petite répétition de ce qui nous attend dans les décennies à venir. Pénurie, déplacement des populations, guerre pour les
ressources […]. 963 millions de personnes souffrent de malnutrition, 115 millions de plus que l’an dernier. Tandis que 3 000 milliards de dollars vont être injectés dans les banques, Action contre la faim rappelle qu’il suffirait de 30 milliards selon la FAO pour assurer la sécurité alimentaire de la planète. Pas de veine : il n’y a pas d’indice Dow Jones pour les ventres creux. »
Cette fois, c’est du livre passionnant de ma consœur du Nouvel Observateur Doan Bui que j’ai tiré ces lignes [7].
Il s’agit là de reportages, et des meilleurs : deux ans d’enquête autour de la planète, chez les riches et chez les pauvres, les traders de la City et les paysans sans terre d’Indonésie, les pêcheurs du
Sénégal et les « pieuvres » de l’agrobusiness, chez les affameurs et les affamés. Hasard de date, la journée mondiale pour l’alimentation, le 16 octobre 2008 (nous sommes donc déjà en pleine crise), un milliardaire américain installé à Singapour donnait une conférence à Paris pour expliquer qu’il y avait encore bien du gras à se faire, pourvu qu’on abandonne le marché des actions pour se reporter sur les « Ags » (agricultural commodities) ; entendez la spéculation sur les matières premières alimentaires : les céréales, le sucre, le café… Pas la moindre mauvaise conscience chez ce
sympathique business man : signalons-lui que le dernier plat à la mode, notamment à Haïti, est la galette de terre sèche, pour tromper la faim.
Y a peut-être du blé à se faire, coco ?

Deux livres, très différents et complémentaires, pour éclairer ce cataclysme qui s’abat sur le monde, que vous pouvez ajouter à votre bibliothèque à côté de pas mal d’autres, dont les encore récents
Nicolino (la Faim, la bagnole, le blé et nous, Fayard), Kempf (Comment les riches détruisent la planète, Seuil) ou Ziegler (la Haine de l’Occident, Albin Michel). Et vous êtes autorisés à rire la prochaine fois que vous entendrez un zozo télévisé dire : « On n’a rien vu venir. »
À rire, ou à baffer !

Notes

[1] Cherchez pas, c’est un néologisme de mon cru, tiré de l’acronyme fameux : Tina (There is no alternative), par lequel les ultralibéraux justifi(ai)ent leur politique misérable

[2] Voir le (superbe) Manifeste des neuf intellectuels antillais : « Cette grève est donc plus que légitime, et plus que bienfaisante, et ceux qui défaillent, temporisent, tergiversent, faillissent à lui porter des réponses décentes, se rapetissent et se condamnent. » (Politis n° 1041, 26 février.

[3] Politis, n° 50, 10 février 1989.

[4] Ingénieur agronome (1904-2001) et militant du développement, auteur de nombreux ouvrages, dont un qui le rend célèbre d’un coup : L’Afrique noire est mal partie (1962). Il sera, en 1974, le premier candidat écologiste à une élection présidentielle. Président des Amis de Politis et cofondateur d’Attac.

[5] Journaliste (1925-2005), longtemps directeur du Monde diplomatique, fondateur des Cercles Condorcet. Le Devoir d’irrespect, paru en 1979 (Alain Moreau), a été réédité en 2007 (HB éditions).

[6] Le Krach parfait, Galilée, 145 p., 18 euros.

[7] Les Affameurs, Privé, 358 p., 17,90 euros.

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Message  gros branleur Dim 8 Mar - 13:36

Et bien sur le Pierre Marcelle hebdomadaire et indispensable :
http://www.liberation.fr/chroniques/0101513991-aveuglement-et-cecite-psychologiques

Aveuglement et cécité (psychologiques)
Par Pierre Marcelle



Crise psychologique

Vous vous souvenez, au tout début, quand il suffisait d’avoir confiance et d’attendre que ça passe? On parlait alors de subprimes (mais c’était en Amérique), de Jérôme Kerviel (mais c’était un accident), et de crise «systémique» (mais on allait vite fait bien fait nous moraliser tout ça).
C’était quand ? C’était il y a six mois à peine. En ce temps-là, Alain Minc pérorait que le fondement de la crise était «psychologique».
Depuis, Madoff a balayé Kerviel, Lagarde révisé ses fantaisistes et menteuses prévisions de croissance, de déficit et de chômage, la «moralisation du capitalisme» ne renfloue que les banquiers, et «ça» ne passe pas. Tout, partout, martèle que nous y sommes et que le pire reste évidemment à venir, mais le discours public entretient encore le
leurre d’une irréalité qu’à sa façon dérisoire, le JT de France 2 traduisait lundi, lorsque David Pujadas invita ses auditeurs à témoigner : «Ressentez-vous personnellement, leur demanda-t-il, les effets de la crise ?»
Comme s’il y avait encore matière à douter. Comme si «la crise» pouvait, sans effets, ne ressortir que d’une impression. Comme si son fondement n’était encore que psychologique. Comme si, à lui brandir au nez crucifix et gousses d’ail, on pouvait médiatiquement la terrasser, la dissoudre, la nier.
Dans quel monde il vit, Pujadas ?

Outre-mer psychologique

Pujadas vit dans un monde où, comme la crise, les Antilles appartiennent non pas à un outre-mer, mais au moins à une autre planète. On n’est pas là dans l’exercice propagandiste d’une méthode Coué, mais dans une formidable cécité. Sans préjuger de leur suite en Martinique, en Guyane ou à la Réunion, six semaines de grève générale et exemplairement unitaire en Guadeloupe ont constitué le plus considérable mouvement social jamais recensé sur une portion du territoire de la République depuis l’après-guerre, mais quand F2 lui consacre une heure ou deux, comme mardi, le présentateur Yves Calvi y cherche désespérément l’expression du coup de force d’une minorité - le
collectif LKP - «violente» (et là, on sentit bien qu’il n’aurait pas fallu le chercher beaucoup pour qu’il nous parle de terrorisme).
Dans quel monde il vit, Calvi ?
Tout imprégnées d’un lourd parfum de néo-colonialisme, les luttes sociales devraient-elles selon lui, sous les cocotiers psychologiques, prendre des allures de plaisantes querelles au pays des Bisounours ?
Las… La lutte des classes, puisqu’il faut l’appeler par son nom, ne prend pas toujours la forme d’une discussion mondaine autour d’une tasse de thé. Mais ce que dit Calvi n’est que le pendant de ce que dit Pujadas, et si l’on n’entend qu’eux, c’est surtout à cause du formidable silence des oppositions politique et syndicale institutionnelles.
Au vu de l’accord-cadre dont se profilait hier matin la signature, en voilà, pourtant, un Grenelle qui devrait les inspirer ! A croire qu’elles veulent vraiment, les oppositions institutionnelles, que, lors de la «journée interprofessionnelle d’action» du 19 mars, on ne marche pas.

Anti-antisémitisme psychologisant

Déboutant la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) en ses poursuites contre le dessinateur Siné pour incitation à la haine raciale (Libération du 25 février), le tribunal de Lyon a établi les limites de l’invocation systématique - fût-elle psychologisante - de l’antisémitisme. Au témoin Bernard-Henri Lévy, cité par la Licra, il a rappelé que «le principe de légalité […] interdit tout raisonnement par induction ou analogie». On lira dans Siné Hebdo le commentaire de son jugement au fond, et dans Charlie Hebdo l’assez digne réflexion que ce jugement inspira à Cavanna, décidément pestiféré dans sa propre rédaction depuis qu’il refuse d’y hurler avec les loups la doxa anti-Siné. («Il y a, écrit-il, ici-même un tabou. C’est le nom "Siné". On en arrive à ce que prononcer le nom honni, c’est passer à l’ennemi. D’où conjuration du silence, voix feutrées, mal à l’aise […]»)
Sera-ce suffisant pour que cesse d’être odieusement stigmatisée toute contestation de la politique israélienne, et plus
particulièrement quand elle se traduit, comme en janvier à Gaza, par le massacre de centaines de civils palestiniens ? La façon dont le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), à l’occasion de ses agapes annuelles, a signifié lundi que qui n’est pas derrière Tsahal est antisémite, fait craindre que non (Libération du 3 mars).
Mais il est vrai que pour le Crif, Barak Obama lui-même (demandant, par la voix de sa secrétaire d’Etat Hillary Clinton, au gouvernement israélien d’y mettre un peu de bonne volonté) sera demain antisémite.

Nota bene (psychologique)

Le procès en appel du sous-préfet Frédéric Lacave contre l’assistante sociale Maria Vuillet se tient donc ce vendredi, à 13 h 30 devant la 11e chambre du TGI de Paris. Lacave, qui prétendait avoir été outragé par Maria Vuillet, à l’automne 2007, lors de la première et dernière journée de sarkozyenne commémoration de la mémoire de Guy Môquet, avait été débouté en première instance. Derrière le sous-préfet convaincu de faux témoignage par Me Thierry Lévy, le parquet, sans qu’on en soit autrement surpris, s’acharne.
On veut croire cependant que, non plus que tous les outrageurs supposés, gardés à vue et autres Julien Coupat, Maria Vuillet n’aura pas à souffrir d’un environnement sécuritaire et psychologique qui fait monter à la une les menaces de mort anonymes du premier allumé venu aussi vite qu’un engin explosif (non amorcé) fit évacuer au début de
l’hiver un grand magasin, en période de soldes.
Comme on n’est pas devin comme Alain Minc, on n’épiloguera pas sur le sens de cette montée en sauce qu’on suspectera seulement, à cette heure où elle semble déjà se dégonfler, de participer du grand enfumage, as usual.
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Message  clomani Dim 8 Mar - 13:37

gros branleur a écrit:Pour commencer Politis avec Fontenelle:
http://www.politis.fr/Flagrant-delit-d-embabouchure.html


Flagrant délit d’embabouchure
PAR Sébastien Fontenelle

jeudi 5 mars 2009




Donc : Siné, poursuivi pour « incitation à la haine raciale », a été relaxé par le tribunal correctionnel de Lyon.
¡Muy bien ! Bravo ! Clapclapclapclapclapclapclap ! (Applaudissements nourris.)
C’est, pour de bon, une excellente nouvelle. (Surtout si on se rappelle que Philippe Val, directeur de Charlie Hebdo, n’a cessé de jurer, pour mieux justifier son renvoi, que jamais Siné ne pourrait
gagner un tel procès : tant de pérenne clairvoyance force l’admiration.)
Dommage collatéral : le magistrat qui l’a déclaré non coupable, Fernand Schir, a désormais son fan-club, qui le présente comme une espèce de champion toutes catégories de la liberté d’expression, la vraie. (Celle qui promet : qu’il-pleuve-ou-qu’il-vente-nous-ne-nous-laisserons-plus-JAMAIS-intimider-par-les-oukazes-de-Charlie-Hebdo.)

Or, je ne voudrais pas (trop) gâcher la fête, mais il me semble qu’un tout petit détail est passé un peu inaperçu : c’est que ce vaillant Fernand, pour étayer sa plaidoirie, a tranquillement déclaré,
je cite, que, dès lors qu’« une société démocratique » (la nôtre, en l’occurrence) « tolère les croyants embabouchés, en sarouel ou en tchador  » , mâme Dupont ? la réciproque doit s’imposer, reconnaissez que ce n’est que justice, de sorte que : « Les embabouchés en sarouel ou en tchador doivent tolérer les critiques des athées [1]. »

C’est marrant, hein, comme, dans ce pays, tout retombe toujours sur la gueule des musulmans.
Fernand Schir, on l’aura noté, avait à sa disposition un large panel de croyances. Mais il a fait le choix de moquer plutôt l’islam, entre toutes ces religions : dans un pays dont le président considère,
dit-on, qu’il y a autour de nous trop de mahométans (et qu’ils devraient tout de même cesser de tuer tant de moutons dans leurs baignoires), c’est vrai que c’est plus prudent. Ce magistrat est
courageux, mais pas téméraire, tout de même.
Ce magistrat, également, néglige que ni les babouches ni (surtout) le sarouel ne sont des attributs religieux : il s’agit de banals vêtements – d’un usage, il est vrai, plus courant à Chinguetti (ou à Tamanrasset) qu’à Saint-Pourçain-sur-Sioule. Pour le dire autrement : identifier l’islam au port d’un sarouel, comme fait le coruscant Fernand, est aussi pertinent que d’ériger le béret béarnais en signe de soumission aux bulles de Ratzinger.
En somme, et sous couvert d’une défense désinhibée de la liberté d’expression, Fernand Schir met dans un même sac les Arabes, les musulmans, et sans doute aussi quelques Noirs, car la babouche est voyageuse.
En cela, il est tellement de son temps, qu’un de ces jours Charlie Hebdo lui fera sans doute une ovation.
Notes
[1] Cet « embabouchés » a dû faire marrer grassement Dupont-Lajoie…


Purée ! C'est grave, ça, dans un prétoire... bonjour la tolérance ! Bonjour la laïcité ! Si c'est à ce prix-là qu'elle existe encore, franchement, moi ça ne me plaît pas des masses ! En plus, j'ai un sarouel que je porte l'été (sans culotte) quand il fait très chaud, et vous ne pouvez pas savoir comme c'est agréable à porter MDR ! D'un autre côté, je suis snobbée par un jeune Tunisien de l'assoce parce que j'ai eu le malheur de lui dire que je pensais que c'étaient les hommes qui avaient créé les dieux. Ca me fait penser tout à coup aux forums de Libé ou mon pseudo, asexué, faisaient que des interlocuteurs me traitaient de barbue quand je demandais d'arrêter les amalgames Arabes = enturbannés = intégristes = islamistes = sauvages.
Décidément, la société française est de plus en plus islamophobe et raciste ! Surtout si personne n'a rectifié cette phrase de la plaidoirie côté juges ! Shame on you all !
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Message  clomani Dim 8 Mar - 13:43

Quant au papier de Pierre Marcelle, il me rend bien triste... parce que ça veut vraiment dire que nous sommes tombés tous bien bas, de laisser dire et faire tout ça.
La télé est un média de merde ! Et dire qu'il s'en trouve qui se croient informés par ça !
Peut-être Sarko aurait-il pu avoir raison en parlant de réformer l'audiovisuel... mais pas comme ça ! Moi j'te sabrerais d'abord dans les rédactions : je virerais toute la hiérarchie dans un premier temps. Mais elle lui est beaucoup trop dévouée, hélas.
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Message  gros branleur Dim 8 Mar - 14:24

clomani a écrit:Quant au papier de Pierre Marcelle, il me rend bien triste... parce que ça veut vraiment dire que nous sommes tombés tous bien bas, de laisser dire et faire tout ça.
La télé est un média de merde ! Et dire qu'il s'en trouve qui se croient informés par ça !
Peut-être Sarko aurait-il pu avoir raison en parlant de réformer l'audiovisuel... mais pas comme ça ! Moi j'te sabrerais d'abord dans les rédactions : je virerais toute la hiérarchie dans un premier temps. Mais elle lui est beaucoup trop dévouée, hélas.
Mais les journalistes de la télé ne sont à la télé que parce qu'ils sont déférents envers le pouvoir...
Et ça ne date pas de Sarko, mais ça ne s'est pas arrangé.
Et même ceux qui se croyaient intouchables grâce à leur notoriété se font virer si leur propos ou leur pseudo-impertinence déplaisent au Château...
Du coup ça calme.
Pujadas, Calvi et les autres vivent dans leur monde, certes.
Il est facile de leur jeter la pierre, ce dont je ne me prive pas à l'occasion, mais je ne sais pas si j'agirais différemment si j'étais à leur place.
Quand la place est bonne, il est humain de faire quelques compromissions pour la garder, et rares sont ceux qui ont le courage de cracher dans la soupe et d'en accepter les conséquences, comme sut le faire en son temps Bernard Langlois alors qu'il était présentateur du JT d'Antenne2.

Mais c'est vrai pour les journalistes de la télé, mais aussi pour plein d'autres choses, si j'étais vraiment en accord avec moi-même, je devrais démissionner de la fonction publique par refus de servir un Etat qui s'achemine vers le totalitarisme... Au lieu de ça, je participe au démentèlement du service public, et je participe aux installations de vidéosurveillance...
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Message  clomani Dim 8 Mar - 14:39

gros branleur a écrit:
clomani a écrit:Quant au papier de Pierre Marcelle, il me rend bien triste... parce que ça veut vraiment dire que nous sommes tombés tous bien bas, de laisser dire et faire tout ça.
La télé est un média de merde ! Et dire qu'il s'en trouve qui se croient informés par ça !
Peut-être Sarko aurait-il pu avoir raison en parlant de réformer l'audiovisuel... mais pas comme ça ! Moi j'te sabrerais d'abord dans les rédactions : je virerais toute la hiérarchie dans un premier temps. Mais elle lui est beaucoup trop dévouée, hélas.
Mais les journalistes de la télé ne sont à la télé que parce qu'ils sont déférents envers le pouvoir...
Et ça ne date pas de Sarko, mais ça ne s'est pas arrangé.
Et même ceux qui se croyaient intouchables grâce à leur notoriété se font virer si leur propos ou leur pseudo-impertinence déplaisent au Château...
Du coup ça calme.
Pujadas, Calvi et les autres vivent dans leur monde, certes.
Il est facile de leur jeter la pierre, ce dont je ne me prive pas à l'occasion, mais je ne sais pas si j'agirais différemment si j'étais à leur place.
Quand la place est bonne, il est humain de faire quelques compromissions pour la garder, et rares sont ceux qui ont le courage de cracher dans la soupe et d'en accepter les conséquences, comme sut le faire en son temps Bernard Langlois alors qu'il était présentateur du JT d'Antenne2.

Mais c'est vrai pour les journalistes de la télé, mais aussi pour plein d'autres choses, si j'étais vraiment en accord avec moi-même, je devrais démissionner de la fonction publique par refus de servir un Etat qui s'achemine vers le totalitarisme... Au lieu de ça, je participe au démentèlement du service public, et je participe aux installations de vidéosurveillance...

On ne va pas se fustiger tout de même, car je devrais être la première à demander à partir en retraite de ma boîte puisqu'elle me paie tout en contribuant à désinformer les foules MDR . Certes, tu as raison, et j'ai connu le journalisme de révérence dès lors que je suis entrée à Europe 1 en 71... Je voyais mes patrons appeler les conseillers de l'Elysée et de Matignon pour faire leurs éditoriaux... que je tapais ensuite à la machine. J'entendais Georges Altschuller appeler l'Elysée pour résumer les questions qu'il voulait poser au Président (Pompidou) d'alors... D'ailleurs j'ai pu quitter Europe quand la SOFIRAD, organisme d'Etat est devenue majoritaire dans la boîte, avec des indemn... tout ça pour aller voir pire : la télé d'Etat post soixante-huitarde, ses valets journalistes et chefs de service à la rédaction.
En fait, les baveux sont tellement "dedans" qu'ils ne se rendent absolument pas compte de ce qu'ils font. Poujado, (ma copine l'appelait comme ça, je trouvais que ça lui allait très bien) était fou de rage quand on l'a empêché de faire SON journal, vu qu'on était en grève et qu'on l'empêchait d'aller montrer sa gueule depuis la régie finale, petit coin d'extrême droite protégé par FO et la CFTC. Y'a eu le jour où il a reçu une fausse lettre pleine de faux anthrax... il s'est pris pour une star du coup ! Ces gens sont pathétiquement aggripés à leur fauteuil de présentateur et à leur fausse notoriété. Ils profitent aussi grandement de ce poste pour tisser leurs réseaux, écrire des merdes de bouquins et les vendre en allant chez les confrères...
Bref, tout ça pour dire qu'il faut profiter de cette gabegie sinon ce serait d'autres qui en profiteraient, et des gens beaucoup moins scrupuleux que nous. Moi je ne culpabilise plus du tout. Ils n'ont jamais voulu changer quoique ce soit, ils m'ont exploitée grandement pendant des années, ils n'ont pas voulu me filer une prime de risque au retour de Mogadiscio alors que tous les journalistes en ont eu une... ils n'ont jamais tenu compte de mes remarques qui auraient fait avancer le schmilblick, ils m'ont en plus humiliée, maltraitée, alors que j'apprenais que j'avais le cancer... eh bien ils paieront. Pas les journalistes, certes, mais la DRH... et encore, ce ne sont pas eux qui payeront, mais nous... vous et moi avec la redevance. Donc rien à battre. Qu'ils aillent tous au diable ! Si on ne peut pas renverser ce pouvoir-là, et tous ceux qui vont avec, alors autant prendre ce qui nous revient et essayer de rester honnête en redistribuant comme on peut autour de soi. Eux ne distribuent rien, et plus dure sera leur chute Colère (parce qu'ils chuteront tous, un jour).
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Message  Konkominbalé Dim 8 Mar - 14:59

D'un côté les nantis du paf et de l'autre, il y a ceux qui rêvent.


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Message  clomani Dim 8 Mar - 17:04

Sous les plateaux de TV... des trous !
J'aime mieux "sous les pavés, la plage" Rire hystérique
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Message  Gotch Dim 8 Mar - 19:05

clomani a écrit:D'un autre côté, je suis snobbée par un jeune Tunisien de l'assoce
parce que j'ai eu le malheur de lui dire que je pensais que c'étaient
les hommes qui avaient créé les dieux
.
Mais en plus, c'est vrai, çà! Même que ces pauvres dieux, mainenant qu'ils ont été inventés par des irresponsables, et qu'on les accommode à toutes les sauces, ils aimeraient certainement se faire oublier dans un magasin d'accessoires poussiéreux et tranquille..... Pas_ma_faute
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Message  Invité Dim 8 Mar - 19:20

Gotch a écrit:
clomani a écrit:D'un autre côté, je suis snobbée par un jeune Tunisien de l'assoce
parce que j'ai eu le malheur de lui dire que je pensais que c'étaient
les hommes qui avaient créé les dieux
.
Mais en plus, c'est vrai, çà! Même que ces pauvres dieux, mainenant qu'ils ont été inventés par des irresponsables, et qu'on les accommode à toutes les sauces, ils aimeraient certainement se faire oublier dans un magasin d'accessoires poussiéreux et tranquille..... Pas_ma_faute
Tant qu'à faire je préférais les anciens dieux.
Zeus, Poséidon, Aphrodite, Artémis... Ca avait de la gueule quand même. Et c'était plus rigolo. Il y avait plein d'histoires rigolotes, Zeus qui trompait sa femme Héra, Aphrodite qui rendait Hélène amoureuse de Paris, etc... Au moins on s'ennuyait pas.
Même les égyptiens, Ra, Isis, Horus... c'était mieux que nos tristes dieux actuels.

En fait c'est ça qu'il faudrait faire, inventer de nouveaux dieux. Parce que les notres sont chiants...

(ah au fait, J'ai décidé de troller tous les fils maintenant...) bounce rabbit Bisque

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