petit aperçut sur la vérité dans les hopitaux psychiatriques

En général , la société se garde d'aborder les conditions de survie dans les hp.Le premier aperçut lorsque l'on est hospitalisé c'est le brassage des genres.Des malades qui sont là pour une simple dépréssion par exemple se voit mis dans un service ou se balladent dans les couloirs des patients dangereux.Il n'est pas rare que le plus faible se voit agressé car c'est une organisation des plus reculé qui fait lois. Le plus fort domine le service et le personnel soignant se fait complice de cette situation ou feint de l'ignorer.L'on est là pour la prise de médicaments , pour la bouffe et puis basta! il n'y a pas d'accompagnement psychologique pour les malades toute la journée tu la passe à tourner en rond comme un lion en cage sans avoir l'opprtunité de faire un tour dehors pour prendre l'air.Tu vis en vase clos.
Le deuxième point c'est l'attitude des soignants , l'équipe d'imfirmiers psy, toute la journée ils sont dans leur bureau a discuter , buvant du café , laissant les patients se démerder tout seul.On les voient pour la prise de médicaments et pour distribuer la bouffe.
troisiéme points.Tu n'es jamais en sécurité dans un pavillon , l'agression set là bien sur mais il se trouve que bien des fois des jeunes femmes se font violées par d'autres malades s'en que celà ne fasse grand bruit.en parallèle l'on remarque que la prostitution pour une clope ou un paquet ou tout autre chose et monnaie courante,toujours sous l'oeil tacite des soignants qui se moquent de savoir si tel ou tel est malade du sida.
En résumé , tu es là pour suivre un traitement , juste de quoi etre potable pour la société, le reste est laissé à la dérive.Il ne fais pas bon tomber dans ce genre d'endroit ou toutes les dérives carcéral se retrouvent.Je connais celà par expérience et je m'en aurai bien gardé. Non la psychiatrie française n'est pas à la pointe de l'innovation elle sert de mourroir a croire que l'on est revenu au XXieme siècle.Bon je tire le rideau sur ce dossier épineux et ses durs conséquences.

J'ai l'impression que, depuis quelques temps, les H.Psychiatriques, qui étaient des zones de soin, sont devenus des zones d'enfermement...
On cache l'inommable, le "pas beau", le "pas net", le rebut que provoque notre société individualiste...
Et puis, bon, classique : manque de moyens etc... négligences, privatisation et voilà pourquoi les gens entrés en h.p. en ressortent souvent beaucoup plus gravement atteints qu'en entrant.
Voir pour ça l'excellent film de Sandrine Bonnaire sur sa soeur, autiste bien soignée... devenue légume en institut psy...

J'ai séjourné à l'hopital en 2004 et je n'ai pas un bon souvenir...
heureusement il y a des maisons d'hébergements à RDL
comme la bouffée d'air qui sont un alternative pour des cas moins lourd
http://www.rrasmq.com/bottin/Region%201.pdf

j'ai séjourné là plusieurs fois depuis
il y a des intervenants pour nous écouter 24h par jour

Pas étonnant si ma tante, de 10 ans mon aînée, ait pris sa retraite tronquée à 55 ans tant elle n'en pouvait plus en tant que surveillante de nuit : au moins 35 ans dans un stress permanent, dont elle a toujours refusé de parler. Fiancée à un chic type, elle avait rompu avec lui pour se consacrer entièrement à sa tâche : pour quelle considération! (hormis celle de ses paires évidemment)