Le bar des Liber'Terre
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Ingrid Betancourt libérée

+2
sam telam
kayokay
6 participants

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3

Aller en bas

Ingrid Betancourt libérée - Page 3 Empty Re: Ingrid Betancourt libérée

Message  clomani Sam 5 Juil - 16:55

Sur un site, je ne sais plus lequel, y'en a un qui dit : dites, elle a super bonne mine, Ingrid, malgré ses années de détention... Vous ne pourriez pas me prendre ma belle-mère histoire de m'en débarrasser... (ou un truc du genre)... visiblement, personne n'est dupe surtout de la fausse libération rocambolesque avec hélico peint, caméras (ouai, les FARC ont des cinéastes, main'nant ?)... c'est vraiment un truc d'amateurs !
La Ingrid, elle était visiblement libérée depuis le mois de mars, le mois où le N° 2 a été zigouillé... du coup, ça donnait à Uribe l'occasion d'éconduire CHAVEZ, qui faisait de l'ombre aux Amères loques, et de redorer son blason de chef d'état super génial !
Tôt ou tard, ça va se savoir... pu-tain ! Là dedans, le Sarko qui apprend la libération un quart d'heure avant de voir la Ingrid toute retapée avec de bonnes joues... et qui s'empresse d'appeler ses enfants et les caméras de télé !
Tout ça est grotesque. J'avais raison de me méfier...
On s'est fichu de la tronche de Sarko à mon avis, ou alors il est complice et tout le monde se fout de not'tronche ! Pour ça, on peut dire merci à Sarko aussi !
clomani
clomani

Féminin
Nombre de messages : 11849
Age : 75
Localisation : dans une arrière-cour
Emploi : glandeuse
Loisirs : glander
Date d'inscription : 16/04/2007

http://clomanidelatele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Ingrid Betancourt libérée - Page 3 Empty Re: Ingrid Betancourt libérée

Message  sam telam Dim 6 Juil - 8:47

Youpi! la farcotage va ecrire une piece de théatre,

on apprend aussi, pour le plus grand plaisir des lecteurs et assidues lectrices de la presse pipole, qu' elle n' est pas enceinte des oeuvres de ses bourreaux , car le check up medical n' a rien annoncé, alors que tt le monde se posait qd même la question, não é?

accessoirement la hausse des ventes des gazettes a bien engraissé les comptes en banque des échotiers, merci, farcotage!

les dommages collateraux ont bien atteint le fion, qui malgré sa bourde quebecoise, a été éclipsé par ce sensationnel evênement qui nous a boulversifié, un drame poignant qui ns a poigné..... MDR
sam telam
sam telam

Masculin
Nombre de messages : 3934
Age : 69
Localisation : au sud du sud
Emploi : anartiste
Loisirs : joke à rire
Date d'inscription : 16/04/2007

Revenir en haut Aller en bas

Ingrid Betancourt libérée - Page 3 Empty Re: Ingrid Betancourt libérée

Message  clomani Dim 6 Juil - 10:24

Hier, à la librairie, on était quelques uns à s'interroger sur cette farcotage-miraculée-croyante et sa libération super géniale pour tous les fachos : Uribe, la CIA, les israéliens, Sarko, etc...
Et j'ai montré à une de mon interlocutrice le long article paru sur Rue 89 en réaction à l'article sur la curieuse libération qui sent la magouille de la farcotage... celui qui explique qu'en fait, elle a dû être libérée pendant la même opération qui a tué le N° 2 des FARC et permis de retrouver plein de saloperies sur son ordinateur Rire hystérique ... Elle en était "sur le cul"... Ingrid nous ment, ou alors Uribe lui a fait croire qu'elle était otage d'une section des FARC qui s'était rendue moyennant 20 millions d'Euros... Je vous trouve le lien tout de suite...
clomani
clomani

Féminin
Nombre de messages : 11849
Age : 75
Localisation : dans une arrière-cour
Emploi : glandeuse
Loisirs : glander
Date d'inscription : 16/04/2007

http://clomanidelatele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Ingrid Betancourt libérée - Page 3 Empty Le voilà, l'article en question (en fait tiré de Mediapart)

Message  clomani Dim 6 Juil - 10:26

Libération d’Ingrid Betancourt : ce que ne dit pas la version officielle
Par Claude-Marie Vadrot
Hollywood aura du mal à scénariser la libération d’Ingrid
Betancourt. Le gouvernement colombien, avec l’aimable participation des
Etats-Unis et d’anciens des services secrets israéliens, s’est déjà
chargé de nous offrir un véritable conte de fées, prenant parfois les
allures d’une bluette de série B. Les médias prennent leurs lecteurs et
leurs téléspectateurs pour des imbéciles en persistant à raconter sans
le moindre recul, sauf celui de notre confrère Gilles Perez, et avec
des trémolos dans la voix, le succès de «l’opération militaire »
réussie par l’armée colombienne.
Ce n’est pas remettre en cause le courage d’Ingrid Betancourt, le
plaisir d’apprendre enfin sa libération, ni son extraordinaire volonté
de surmonter ses souffrances. Ce n’est pas minimiser le soulagement de
ses familles. Mais le gouvernement colombien tente de vendre au monde
entier comme un fait d’armes, ce qui n’est qu’une reddition d’un groupe
des FARC.
Car ce groupe, il y a un peu plus de trois mois, avait fait savoir
aux autorités colombiennes, qui s’en firent officiellement l’écho plus
tard, qu’il était prêt à se rendre. Et qu’il était prêt à rendre les
otages sous son contrôle, en échange d’une immunité et d’un départ en
exil pour la France.
C’est vers la fin du mois de mars, comme le quotidien El Tiempo s’en
fit l’écho avec l’interview d’un prêtre, que le groupe chargé de la
garde d’Ingrid Betancourt et des trois « militaires américains » (nul
ne les a vus d’ailleurs depuis leur libération mercredi) a officialisé
ses contacts avec le gouvernement colombien. Le marché proposé par
quelques chefs fatigués et désorientés était clair : la livraison de la
quinzaine d’otages contre de l’argent et l’immunité.
Les différents recoupements effectués auprès de journalistes de
Radio Caracol, la radio qui diffuse tous les jours des messages à
l’intention des otages, de l’agence de presse Anncol (réputée proche
des FARC) et de journalistes colombiens qui ne veulent pas s’attirer
les foudres de la présidence de leur pays, permettent de reconstituer
l’histoire d’une reddition transformée en opération militaire. Succès
militaire qui permet opportunément de renforcer l’image de l’armée et
d’un président par ailleurs occupé à faire modifier la constitution
pour pouvoir se présenter une troisième fois à la prochaine élection
présidentielle.
Dès le mois de mars, de premières indications sur l’opération engagée
Le 25 mai donc, le lendemain de l’annonce de la mort du vieux chef
des FARC, Manuel Marulanda, le président Uribe, au cours d’une réunion
informelle avec des citoyens, déclara officiellement que le groupe de
guérilleros qui gardait Ingrid Betancourt et les trois Américains était
prêt à les relâcher en échange de l’immunité et d’une récompense. Pour
le président il s’agissait de prévenir les fuites dans la presse sur
une opération de « retournement » déjà engagée depuis au moins deux
mois.
C’est en effet le 27 mars, au lendemain de la mort du chef des FARC,
que El Tiempo, journal proche du gouvernement, publie sa première
allusion à cette manœuvre. Il s’agit alors de mettre à profit la
lassitude de nombreux guérilleros désorientés par la mort de Raul
Reyes. Le vieux chef a été liquidé le samedi 1er mars par un missile
frappant son camp situé moins de deux kilomètres à l’intérieur du
territoire de l’Equateur.
Dans l’un des trois ordinateurs de Raul Reyes, chargé habituellement
de négocier avec divers intermédiaires, avec la Croix-Rouge, avec le
président équatorien et Hugo Chavez, les services de renseignements de
l’armée colombienne, aidés par leurs conseillers américains, ont
rapidement découvert le moyen de contacter le groupe chargé d’Ingrid
Betancourt et de localiser la zone où il se cachait. A ce moment,
d’ailleurs, un premier mécanisme de libération de la Franco-Colombienne
était en cours de réalisation.
L’ambassadeur de France en Equateur l’a laissé entendre quelques
jours après la mort de Raul Reyes. Paris savait alors que le
négociateur des rebelles avait établi un camp provisoire en territoire
équatorien. Il était en contact étroit avec la France et les
gouvernements équatoriens et vénézuéliens. Le détachement présent sur
le territoire équatorien, expressément autorisé par les émissaires du
président Rafael Correa, avait pour mission d’organiser le transfert
des otages, depuis cette zone frontière.
Surtout, Raul Reyes, responsable de la communication de la guérilla,
souhaitait changer d’interlocuteur, les interventions bruyantes du
Vénézuélien Hugo Chavez risquant de remettre en cause l’éventuelle
libération des membres des FARC emprisonnés en Colombie. C’est en tous
les cas ce qu’auraient rapporté aux services spéciaux équatoriens deux
membres des FARC, rescapés de l’attaque du camp.
Ces deux membres ont confirmé que des éléments équatoriens armés
avaient fourni une aide logistique permettant à la guérilla d’installer
un poste de commandement et de communication provisoire. Ces deux
rescapés ont depuis été mis en sûreté dans les environs de Quito, la
capitale du pays.
La Colombie fait échouer un processus de libération via l’Equateur
Ces deux guérilleros ont décrit la précision de l’attaque qui a
détruit ce camp, attaque à laquelle ils ont échappé parce qu’ils
s’étaient éloignés de quelques centaines de mètres. Ils ont raconté que
cinq bombes ont frappé simultanément la vingtaine d’hommes qui y
vivaient depuis quelques jours. Selon plusieurs sources, ces bombes ou
missiles n’ont pas été largués par des avions colombiens mais par des
appareils américains volant à haute altitude. Ils ont été guidés par le
faisceau d’ondes émis par l’un des téléphones satellites utilisés par
Raul Reyes.
Ayant réussi à se procurer quelques jours auparavant le numéro de ce
téléphone, et en accord avec le gouvernement colombien, les
responsables américains ont estimé nécessaire de mettre un terme à la
négociation qui était sur le point d’être finalisée. La libération
d’Ingrid Betancourt était alors programmée pour le 8 mars, journée
internationale de la femme.
L’objectif de cette attaque, toutes les informations et tous les
indices l’indiquent, était de remettre en cause la libération d’une
otage médiatique. Car, dans ces conditions, cette libération aurait
redoré la réputation d’une guérilla en perte de vitesse ; elle aurait
été portée au crédit de l’Equateur, du Venezuela et de la France. La
mort, dans des conditions mal éclaircies, le vendredi 7 mars, d’un
autre dirigeant des FARC, Yvan Rios, ne pouvait qu’accentuer la
tentation de rupture de tout processus de négociation.
Si ces deux opérations ont été concertées, il est évident qu’elles
visaient à affaiblir la fraction des guérilleros désireuse de sortir de
l’impasse et de négocier les libérations. Le président Correa de
l’Equateur déclara alors publiquement : « Regardez la bassesse d’Alvaro
Uribe, il savait qu’en mars douze otages allaient être libérés, parmi
eux Ingrid Betancourt. Il le savait et il a utilisé ses contacts pour
monter ce traquenard et faire croire au monde qu’il s’agissait de
contacts politiques et pour lancer un écran de fumée sur son action
injustifiable. »
Une négociation directe avec le groupe détenant Ingrid Betancourt
Une autre partie de poker politique pouvait alors être engagée par
les Colombiens. Elle consista à prendre contact directement avec le
groupe identifié gardant Ingrid Betancourt, et à le convaincre que la
reddition était la meilleure des solutions.
L’armée se rapprocha d’eux ; elle cessa de harceler ce groupe d’une
centaine de personnes. Ce qui lui a permis de se procurer plus
facilement des médicaments et des provisions, pour les guérilleros et
pour les otages. D’où l’apparence de meilleure santé des otages libérés
mercredi : ils ont eu le temps de reprendre des forces, même s’ils
n’étaient évidemment pas conscients de ce qui se tramait.
Il n’y a eu, en dépit de la version officielle, aucune infiltration
des services spéciaux militaires. Simplement, avec l’aide logistique
(et notamment le support de drones) américaine, le groupe a été suivi
jour après jour pendant que se préparait par radio, et par
l’intermédiaire d’un émissaire, le scénario de reddition. Scénario
reposant, comme l’a expliqué Ingrid Betancourt, sur une évacuation de
sécurité par une ONG imaginaire. De quoi faire admettre, à ceux qui
n’étaient pas dans le secret, l’arrivée de plusieurs hélicoptères,
puisque les FARC ne disposent pas de ce type de moyens aériens.
Il a évidemment fallu plusieurs semaines pour qu’un maximum de chefs
du groupe soient convaincus. La condition de ce groupe des FARC étant
d’abord l’impunité promise et l’assurance qu’aucun coup de feu ne
serait tiré. Le contrat a été respecté. Vers le 15 juin, le
gouvernement colombien a fait demander à la France si l’offre
d’accorder l’asile aux rebelles, offre faite tant par Nicolas Sarkozy
que par François Fillon, tenait toujours. La réponse ayant été
positive, la phase finale de l’opération a été mise en route sans que
les rebelles aient à se déplacer, les otages étant à peu près désormais
« présentables ».
Il ne restait plus, au moment du dénouement, qu’à accréditer
l’invraisemblable version d’une opération militaire surprise, résultat
d’une opération d’infiltration. La réalité est moins glorieuse pour
l’armée colombienne. Mais l’essentiel est la liberté d’Ingrid
Betancourt et de ses quatorze compagnons de captivité.
clomani
clomani

Féminin
Nombre de messages : 11849
Age : 75
Localisation : dans une arrière-cour
Emploi : glandeuse
Loisirs : glander
Date d'inscription : 16/04/2007

http://clomanidelatele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Ingrid Betancourt libérée - Page 3 Empty Re: Ingrid Betancourt libérée

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum