Solidarité internationale avec un Touareg
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Solidarité internationale avec un Touareg
L'UDB appelle
à répondre à la demande de
solidarité internationale lancée par Kristian
Guyonvarc'h, vice président en charge des affaires
internationales au Conseil Régional et Nicole
Logeais, responsable des relations internationales de l'UDB.
Dans le cadre de ses fonctions au Conseil
régional Kristian Guyonvarc'h est en contact depuis
trois ans avec un Touareg duNiger, Khamed (dit Bihim) Attayoub
Abdoulmohamine, un linguiste diplômé de l'INALCO
(Institut des langues orientales) à Paris, depuis 2004 maire
de la commune d'Akoubounou, au nord du Niger, dans la partie touareg du
pays.
Kristian Guyonvarc'h est entré en contact avec
Bihim par l'intermédiaire de Gaby Cohn Bendit, oui le
frère de Danny. Depuis deux ans la Région
Bretagne finance à Akoubounou une "classe de la seconde
chance", c'est-à-dire une classe destinée
à des enfants déscolarisés de 9
à 13 ans dans laquelle l'enseignement est d'abord
délivré dans la langue maternelle des enfants, le
tamashek, avant l'introduction du français. Par ailleurs
Bihim est en contact avec le collège Diwan de Vannes, la
municipalité de Carhaix et le Festival des Vieilles Charrues
dont il souhaite s'inspirer pour développer un festival de
la culture touareg que la commune d'Akoubounou accueille depuis
quelques années.
Bihim effectue chaque année un séjour de
plusieurs semaines en France. Cette année son
séjour est intervenu alors qu'une situation conflictuelle se
reproduisait au Niger, après quelques années de
paix, entre l'armée et un mouvement rebelle touareg
(Mouvement des Nigériens pour la Justice) sur fond de
contestation de la destination du produit de l'uranium
exploité dans le nord du Niger (les Touaregs
réclament que la moitié de ce produit serve au
développement de leur territoire). Vous avez certainement lu
dans la presse des échos de cette situation qui tend
à se dégrader (7 civils ont
été tués par l'armée
nigérienne il y a de cela quelques jours).
Au moment de rentrer au Niger Bihim a appris par un commissaire (sic)
que son nom figurait sur une liste de personnes susceptibles
d'être emprisonnées et ce bien qu'il se soit
gardé de prendre parti en faveur des rebelles. De ce fait il
a choisi de rester pour l'instant en France. Cela fera
bientôt trois mois.
Durant tout ce temps il a été
hébergé gratuitement en région
parisienne. Mais cela ne va probablement pas pouvoir durer
au-delà de quelques jours. C'est la raison pour laquelle
nous avons contacté le président de l'Association
des Cadres Bretons, Yann Le Guélaff, afin que ce dernier
mobilise son réseau pour trouver un point de chute
à Bihim. Pour le moment il n'y a pas de solution. Donc, si
vous connaissez quelqu'un à Paris qui serait
disposé à héberger Bihim,
même une semaine ou deux, n'hésitez pas
à nous contacter.
Par ailleurs Bihim a largement épuisé ses
économies. C'est la 2ème raison pour laquelle
nous vous sollicitons. Nous avons demandé à Bihim
de nous procurer son RIB afin que nous puissions l'aider. Bihim ne
serait pas mécontent d'apprendre que ceux qui
décideraient de lui donner un coup de main sont des
militants bretons.
http://www.udb-bzh.net/article.php3?id_article=545
à répondre à la demande de
solidarité internationale lancée par Kristian
Guyonvarc'h, vice président en charge des affaires
internationales au Conseil Régional et Nicole
Logeais, responsable des relations internationales de l'UDB.
Dans le cadre de ses fonctions au Conseil
régional Kristian Guyonvarc'h est en contact depuis
trois ans avec un Touareg duNiger, Khamed (dit Bihim) Attayoub
Abdoulmohamine, un linguiste diplômé de l'INALCO
(Institut des langues orientales) à Paris, depuis 2004 maire
de la commune d'Akoubounou, au nord du Niger, dans la partie touareg du
pays.
Kristian Guyonvarc'h est entré en contact avec
Bihim par l'intermédiaire de Gaby Cohn Bendit, oui le
frère de Danny. Depuis deux ans la Région
Bretagne finance à Akoubounou une "classe de la seconde
chance", c'est-à-dire une classe destinée
à des enfants déscolarisés de 9
à 13 ans dans laquelle l'enseignement est d'abord
délivré dans la langue maternelle des enfants, le
tamashek, avant l'introduction du français. Par ailleurs
Bihim est en contact avec le collège Diwan de Vannes, la
municipalité de Carhaix et le Festival des Vieilles Charrues
dont il souhaite s'inspirer pour développer un festival de
la culture touareg que la commune d'Akoubounou accueille depuis
quelques années.
Bihim effectue chaque année un séjour de
plusieurs semaines en France. Cette année son
séjour est intervenu alors qu'une situation conflictuelle se
reproduisait au Niger, après quelques années de
paix, entre l'armée et un mouvement rebelle touareg
(Mouvement des Nigériens pour la Justice) sur fond de
contestation de la destination du produit de l'uranium
exploité dans le nord du Niger (les Touaregs
réclament que la moitié de ce produit serve au
développement de leur territoire). Vous avez certainement lu
dans la presse des échos de cette situation qui tend
à se dégrader (7 civils ont
été tués par l'armée
nigérienne il y a de cela quelques jours).
Au moment de rentrer au Niger Bihim a appris par un commissaire (sic)
que son nom figurait sur une liste de personnes susceptibles
d'être emprisonnées et ce bien qu'il se soit
gardé de prendre parti en faveur des rebelles. De ce fait il
a choisi de rester pour l'instant en France. Cela fera
bientôt trois mois.
Durant tout ce temps il a été
hébergé gratuitement en région
parisienne. Mais cela ne va probablement pas pouvoir durer
au-delà de quelques jours. C'est la raison pour laquelle
nous avons contacté le président de l'Association
des Cadres Bretons, Yann Le Guélaff, afin que ce dernier
mobilise son réseau pour trouver un point de chute
à Bihim. Pour le moment il n'y a pas de solution. Donc, si
vous connaissez quelqu'un à Paris qui serait
disposé à héberger Bihim,
même une semaine ou deux, n'hésitez pas
à nous contacter.
Par ailleurs Bihim a largement épuisé ses
économies. C'est la 2ème raison pour laquelle
nous vous sollicitons. Nous avons demandé à Bihim
de nous procurer son RIB afin que nous puissions l'aider. Bihim ne
serait pas mécontent d'apprendre que ceux qui
décideraient de lui donner un coup de main sont des
militants bretons.
http://www.udb-bzh.net/article.php3?id_article=545
Re: Solidarité internationale avec un Touareg
Dommage qu'ici à Nantes, je ne connaisse vraiment personne susceptible de m'aider, ou d'aider quelqu'un que je soutiens.. quant aux finances....
Re: Solidarité internationale avec un Touareg
Moi je vais lui envoyer un chèque... y'a l'adresse où il est à Meudon sur le RIB... je me méfie des virements, parce que j'ai eu un choc avec le dernier virement à Londres... après tout, un chèque c'est tout aussi bien.
et la solidarité française avec nos sans papiers ?
qui, après avoir marné comme des bêtes, travaillé, payé des impôts, cotisé à la sécu et aux Assedic, sont envoyés manu militari dans leur pays parce que ça ne plait pas à MM. Hortefeux, Sarkozy et à tout ce petit monde franchouillo-raciste !
http://www.europalestine.com/spip.php?article2918
Je ne pourrai pas aller manifester, mais bon, que faire d'autre si ça n'est en parler le plus possible ?
http://www.europalestine.com/spip.php?article2918
Je ne pourrai pas aller manifester, mais bon, que faire d'autre si ça n'est en parler le plus possible ?
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