Droite populaire: attention danger fascisme imminent

La droite populaire, fraction de l'ump qui s'est formée il y a quelques mois sous la houlette de Mariani, n'est pas un groupe politique comme les autres.
Il est représenté à l'assemblée voir la liste sur ce lien:
http://www.ladroitepopulaire.com/les-membres/

et son programme n'a rien à envier à celui du FN:
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/19/la-droite-populaire-lance-une-petition-contre-le-droit-de-vote-des-etrangers_1590506_823448.html

pour clouer le tout, le ton est donné avec cette une de Minute (le journal qui comme disait le très regrettait Desproges avait l'avantage de résumer une partie de l'oeuvre de Sartre, car rien qu'en l'ouvrant on a "la nausée" et "les mains sales")
http://www.liberation.fr/politiques/01012366611-droite-populaire-mariani-en-a-marre-du-terrorisme-ideologique

Pour autant pourquoi dire que ce groupe de droite extrême, plus que d'autres préfigure un parti fasciste?
Je fréquente cette année l'Université Populaire d'Aix, et un prof de philo nous a fait un "cours" très intéressant sur la montée du fascisme en Italie (en rappelant notamment que Mussolini avait fait ses armes au parti socialiste-celui d'avant la grande guerre, autant dire l'extrême gauche-) et que le problème n'était pas de savoir que l'on vivait dans une dictature fasciste, car à ce moment là il est déjà trop tard, mais de déceler les signes avant coureurs du fascisme, et il mentionnait cette citation de Lionel Luca député de la DP "Nous sommes la Garde de Fer du sarkozysme".
Or, il faut se rappeler que la "Garde de Fer" était le nom du régime fasciste instauré en Roumanie dans les années 30 (et aussi que Luca est d'origine roumaine).
Ces petites phrases ne sont pas innocentes, et s'il ne faut pas dédiaboliser le FN, il ne faut pas se bander les yeux et voir que sur sa droite se développe une droite encore plus extrême implantée dans un parti institutionnel...

voila ce qui arrive au bout de 10 ans à faire de l'oeil au FN, les fachos ont pris les commandes de l'ump et ne sont pas près de les lacher!

Pour l'instant ils ne sont pas aux commandes, ce sont plutôt des seconds couteaux dont certains se sont déjà illustrés dans un sionisme militant, un anti islamisme primaire, l'homophobie, et l'ultralibéralisme, mais il est indéniable qu'ils ont une grande influence au sein de l'ump et qu'ils seront mis en avant pour draguer "les gars de la Marine"...
va falloir sortir les Kalach!

Face à la droite Populaire, sors ton gauche camarade ! sors ton gauche ! Et ne crains pas de viser sous la ceinture, c'est là qu'elle planque son pognon !

S'indigner, et se rassembler c'est bien, mais je crois que ça fait un peu rigoler les puissants...
Il va vraiment falloir passer à l'action, même si je suis plutôt adepte d'une philosophie non-violente, mais il faut leur faire peur!!!

Il faut quand même se souvenir qu'à une certaine époque, 2007 déjà, les bobos PS disaient que "Sarko-facho" c'était contre-productif, eh bien on voit le résultat (chasse aux roms, aux sans papiers, gesticulations sécuritaires, fichage des élèves et j'en oublie). Quant à ceux qui se réjouissaient du recul du FN, ils avaient tout faux, l'UMP a libéré certains discours racistes et a ouvert un boulevard au FN. De plus quand on lit sur un média qui a pignon sur rue (je ne sais plus si c'est Libé ou le Monde) que la précédente madame Sarkozy se proclamait être de la "race des seigneurs", on peut être inquiet si on a un minimum de culture historique car c'est ainsi que se définissaient les nazis. Ne pas oublier non plus que les nazis usaient de la manipulation langagière (ex : le travail libère), en faisant quelques recherches je pense qu'on devrait pouvoir trouver quelques exemples "parlants" émanant de nos dirigeants.

liliM a écrit:De plus quand on lit sur un média qui a pignon sur rue (je ne sais plus si c'est Libé ou le Monde) que la précédente madame Sarkozy se proclamait être de la "race des seigneurs", on peut être inquiet si on a un minimum de culture historique car c'est ainsi que se définissaient les nazis.

Bonjour, tous,

Je réponds à l'appel de GB, en pointant mon nez par ici.
J'apporte une petite précision sur le point cité par liliM.
En fait, il ne s'agit pas de la précédente femme de Sarko, mais de la première, qui était corse. Chez les corses, on est tous d'un village, et celui dont elle était originaire a fait l'objet d'un roman / portrait de la famille en question, écrit par un des descendants de la même famille : il y est question de la génération qui avait 20 ans au tout début du XXème siècle, et le livre explique et raconte comment ça se passait d'un village à l'autre, les histoires de vendetta, de code d'honneur et tutti quanti. C'est plutôt intéressant, à mon sens, ça donne une bonne idée de l'insularité, de ce type de société qui demeure encore souvent passéiste sur pas mal d'aspects.
Le livre en question s'appelle "la terre des seigneurs" (François-Xavier Culioli) - opposé à celle des villages alentour, qui ne l'était pas ! - en expliquant comment on en est arrivé à cette mention. (au fait, il était question de "race" dans la citation du journal ? je pense que, possiblement, le journaliste connaissait le titre du livre - l'auteur a une certaine notoriété, et a des potes chroniqueurs au Monde, je crois (j'ai déjà lu , dans le temps, une interview de lui, qui disait n'être pour rien dans l'assassinat d'Erignac)
Du coup, c'est une dénomination qui ne fait nullement référence au nazisme, ni à une supériorité de race, ni à la droite (enfin, pas certain que tous les corses soient de gauche non plus - je fais exception à la règle )


Voilà pour la rectification.
Sur tout le reste de cette discussion, je suis d'accord sur les dangers de cette pseudo droite, qui a tout du FN aussi pour moi.
Il y a quelques temps, j'ai reçu une vidéo d'une association intitulée soséducation, qui m'a semblé, à la regarder, assez vomitive, sous des aspects très lisses et un discours "scientifique" et raisonnable ! renseignements pris après, l'association est une émanation de cette nouvelle droite... il me semble (faudrait que je vérifie, mais j'ai la flemme) que le responsable de cette assoce est le conseiller éducation de Sarko.
voici le lien, vous verrez, on se demande vite de qui peut émaner un tel discours (assez balèze, quand même, qui explique comment la réduction du nombre de fonctionnaires, c'est bien)

http://www.soseducation.com/greve27septembre/

Bonne journée !

Après recherche, il s'agit bien de Cécilia Sarkozy, mais elle parlait de sa "soeur" Rachida Dati qui était de la race des seigneurs, bien entendu, en la considérant comme sa soeur, elle sous-entend qu'elle aussi fait partie de la race des seigneurs. Voir ici.

Les Inrocks ont été voir de plus près cette droite populaire en la personne de Luca dans ces alpes maritimes où l'ump dispute à au fn la conduite la plus adroite pour faire advenir le fascisme...
Luca se défend de tout racolage des électeurs fn...
jugez vous mêmes à travers les propose de ce fer de lance de "la garde de fer" (1) du sarkozysme

(1) :http://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_de_fer

http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/73371/date/2011-11-27/article/luca-demineur-de-sarkozy/



"Lionnel Luca: plus que jamais l'avocat de Sarkozy




A cinq mois de la présidentielle et au moment où Marine Le Pen reprend l’offensive, le député UMP des Alpes-Maritimes, représentant de la Droite populaire, se fait plus que jamais l’avocat de Nicolas Sarkozy pour retenir l’électorat de la majorité, tenté par le FN.



Virée de la semaine, un reportage sur Lionnel Luca de la Droite populaire, dans les Alpes-Maritimes, terre politique qui accueille aussi Christian Estrosi, Eric Ciotti. Du beau linge. De Luca, on a l'habitude de dire qu'il a le verbe haut, aime les bons mots, apprécie l'action de Claude Guéant, n'est pas considéré comme un mou en politique : il est pour le retour de la loi Pasqua de 1993 sur l'acquisition de la nationalité - tout enfant né en France de parents étrangers devra en faire la demande à sa majorité. Il est pour la peine de mort, la suppression de l'Aide médicale de l'Etat (AME) aux étrangers en situation irrégulière. On se dit qu'on n'est pas loin des propos de Marine Le Pen qui, lors de la présentation de son projet présidentiel, le 19 novembre à Paris, rappelait le sacrosaint couplet du FN sur l'immigration :

"Le principe de priorité aux Français", notamment "dans l'attribution des aides sociales".

Bien entendu, Luca est désormais connu pour son dernier fait d'actu : une proposition de diminution de 10 % des indemnités parlementaires. "Bien sûr que c'est démago, lance-t-il, ça ne change rien, mais il faut donner l'exemple." Voilà pour la "petite fiche". Lui sait qu'on est journaliste et en plus aux Inrocks : double cata ! De surcroît, on est venu de Paris ! On pouvait s'attendre à un combat de boxe, il n'aura pas lieu, l'intéressé se décrispant progressivement. Mais Lionnel, pourquoi tant de "n" ? "Vous voyez, vous n'acceptez pas la différence !"

Rendez-vous est pris à sa permanence de Cagnes-sur-Mer vendredi 18 novembre. La petite maison, sans prétention, est juchée au premier étage au-dessus d'un magasin SFR, à côté du fleuriste et du poissonnier Jean-Louis, "pêche locale et crustacés". Un palmier dans la cour nous confirme qu'on est bien dans le Sud. A trois endroits sur la façade de la permanence on peut lire "Lionnel Luca, député de la nation". OK, c'est bien là.

Ponctuel, Luca nous reçoit dans son bureau. Mélange de musée d'histoire avec photos de De Gaulle, drapeaux français et roumain - "le drapeau authentique de 1989 à Timisoara" -, que Lionnel Luca a consciencieusement découpé pour enlever l'emblème communiste qu'il exècre, lui "fils d'un Roumain qui a dû fuir la Roumanie communiste", n'a-t-il de cesse de raconter. Mélange encore d'oeuvres plus ou moins réussies avec notamment un buste métallique dans lequel est incrusté un petit portrait de Bonaparte. Le tout sur fond de rideaux qui symbolisent la nation : bleu derrière le député, rouge pour l'autre fenêtre. Et les murs pour le blanc, même s'ils ont un peu jauni.

Dernière breloque qui détonne un peu plus encore dans cette exposition permanente : le Prix de l'humour politique, remis chaque année par des journalistes, mention "encouragement", reçu par le député en 2010, et bien verrouillé dans une étagère. Faudrait pas qu'on lui pique non plus : "Il n'y a pas besoin d'être de droite ou de gauche pour dire des conneries", bon mot du député rappelé sur le diplôme.

Troisième ligne aile au rugby, "le type qui se trouve là où il y a toujours le ballon", ce fils d'une Normande embraie sur "le milieu parisien politicomédiatique" : "Pour lui, nous, les députés, on est des ploucs car on est du peuple, on est comme le peuple. Mais moi, les comptes, je les rends au peuple. Il n'y a que lui qui me fera fermer ma gueule ! C'est ni le parti ni le gouvernement. En étant député, on a une plus grande capacité de nuisance qu'en étant ministre, surtout quand on voit ce qu'ils pèsent aujourd'hui !" Lionnel Luca est dans la réalité ce qu'il est à l'écran ou dans la salle des Quatre-Colonnes à l'Assemblée, ce petit lieu où les élus répondent aux questions des journalistes. En somme, il cogne devant son électorat et il ferraille à Paris.

En plus d'être député UMP, dit-il, il rappelle qu'il est l'un des fondateurs de la Droite populaire, qui regroupe une quarantaine d'élus. "A Paris, je suis vu comme le chef facho de la tribu des beaufs." Mais, en riant, il lance qu'" être pris pour un imbécile par un idiot, c'est un grand bonheur ! Les complexes de supériorité de l'intelligentsia parisienne m'importent peu." Pourtant, qu'est-ce qu'il en parle ! Et comme pour chercher cette reconnaissance qu'il dit fuir et ne cesse de réclamer, il poursuit sa démonstration :

"Quand je dis que je suis pour la peine de mort, je ne vous demande pas de faire une syncope. Sinon, il faut aussi tomber dans les pommes quand on tue une victime. Donc pourquoi mon point de vue aurait moins d'intérêt que le vôtre ? Pourquoi cette condescendance à mon égard ? Je suis un peu fatigué d'être mis à l'index par les donneurs de leçons."

Derrière son discours provoc qu'il assume, pointe l'envie d'être aimé : "Je vous en prie, faites la différence entre la caricature et la réalité." Dès lors, Luca défend ses amis de la Droite populaire. "Nous sommes une droite démocratique, traditionnelle, ouverte, ferme sur ses convictions, commente-t-il. On fait de la politique car ça nous agace de voir notre pays dézingué. Mais on n'est pas figé ni replié comme le FN. On comprend les évolutions qui ont lieu en France. Ça ne me gêne pas qu'elle soit cosmopolite à partir du moment où on partage les mêmes valeurs." Un discours proche de celui tenu par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, à Montfermeil (93).

Et si Lionnel Luca n'a pas pu se rendre au dîner organisé la semaine dernière par Claude Guéant avec les élus de la Droite populaire, il souligne les qualités du ministre. "On se porte beaucoup mieux depuis qu'il est aux manettes." Luca poursuit sur l'évolution de la France : "Par exemple, on a le droit d'être musulman sans être obligé d'être arriéré musulman, ce qui est le cas quand on adopte la charia."

Et de conclure : "On est des écorchés vifs du drapeau, nous la Droite populaire. Mais on ne veut pas laisser les thèmes de la nation, du drapeau à Marine Le Pen. Avec le FN, on est la digue, pas la passerelle. Je n'ai pas envie d'être à l'extrême droite. C'est toujours mieux d'être un dur chez les mous qu'un mou chez les durs !" Tout est dit.

Lionnel Luca correspond d'autant mieux à cette fin de quinquennat qu'il défend le bilan de Nicolas Sarkozy tout en assumant d'être à droite toute. "On n'est pas la droite dure. On est à droite, point ! Aujourd'hui, avec la Droite populaire, on a stoppé l'hémorragie des militants qui partaient vers le FN. Et ça, c'est pas grâce à Jean-Louis Borloo ! Ceux qui partaient rejoindre Marine Le Pen ne partent plus. Mieux, on reconquiert notre électorat. Je le vois dans les mails que je reçois. On m'écrit : 'Si vous n'étiez pas là, je voterais pour le FN.'" Précieuse aide pour le Président à quelques mois de la présidentielle.

"Nicolas Sarkozy nous écoute, insiste le député. On lui dit ce qui ne va pas. Je le sens très proche des réalités." Mais "on n'est en rien des poissons-pilotes télécommandés par l'Elysée". En somme, lui qui dit avoir de l'énergie à revendre "distille ses idées comme un poison (sic) qui ensuite sont reprises dans (son) parti".

Ses combats du moment : la baisse des indemnités parlementaires de 10 %, qu'il compte bien proposer à nouveau lors de l'examen de la loi organique sur les comptes de campagne et qu'il dit vouloir s'appliquer à lui-même en attendant, mais également l'augmentation de la TVA en contrepartie de la baisse des charges sociales pour les entreprises, ou une deuxième journée de solidarité après celle instaurée par Jean-Pierre Raffarin, "pour rapporter 2 milliards d'euros. C'est facile, ce serait pris sur les RTT. Mais dans ce pays de la fatigue"...

Au cours des réunions que ce marathonien organise, comme à Cagnes-sur-Mer, ce vendredi soir devant une trentaine de militants UMP actifs qui repartent tous avec un lot de tracts à distribuer ; puis le lendemain matin, lors d'une réunion publique autour de 150 sympathisants, pas forcément encartés, à Villeneuve-Loubet, Lionnel Luca est aussi là pour déminer ce qui ne passe pas dans l'électorat. Gros hic : les quatre jours de carence pour les salariés du privé lors d'un arrêt maladie quand les fonctionnaires n'en ont qu'un.

"Réfléchissez un peu, lance l'élu à une militante UMP. Au premier abord, on se dit quatre jours pour le privé contre un seul pour la fonction publique. Mais je vous donne un éclairage différent parce que je sais comment ça va se passer. Désormais, le premier pas a été franchi et demain l'écart se resserrera progressivement avec le privé. Cette réforme a été intelligemment menée car pour la première fois dans l'histoire de la République, la fonction publique est concernée par un jour de carence. Vous devriez vous réjouir !"

A la sortie, Denise, qui avait posé la question, est convaincue : "Il a bien expliqué l'esprit dans lequel ils ont fait la réforme. Maintenant, je sais quoi répondre !" Jean-Pierre, sympathisant non encarté, pense qu'il "en faudrait un peu plus des comme lui. Il explique bien les choses, il a les pieds sur terre, il est fédérateur, il est près des citoyens". Alors forcément quand le député reprend le couplet sur la lutte contre la fraude sociale, énoncé par Nicolas Sarkozy le 15 novembre, à Bordeaux, un combat que la Droite populaire s'enorgueillit d'avoir lancé en entraînant "tous ses collègues" derrière elle, insiste Luca, la salle fait corps. Et opine de la tête quand l'élu encourage les lettres anonymes pour dénoncer toute fraude "parce que frauder c'est voler son voisin, celui qui vous serre la main".

Bien mis, costard, chemise rose, cravate violette, chevalière en or, Lionnel Luca parle deux heures debout dans la salle, un micro à la main façon showman, à l'aise à l'oral comme le prof d'histoire qu'il a été et le prof d'économie qu'il continue d'être quatre heures par semaine. Toujours une bonne formule pour capter l'attention, lui qui se vante de connaître l'ensemble des fables de La Fontaine. Il dépassionne ce qui pourrait faire fuir l'électorat déçu par Sarkozy :

"Je vous dis tout ce qui se dit sur le Président. On a le Président qui a tous les défauts. Il est complètement agité, il n'est pas dans la fonction. La fonction, il paraît que c'est d'avoir l'air intelligent quand on est un grand con", ajoute-t-il en imitant Chirac.

La salle est hilare. "Sarkozy, il est comme il est. Pense-t-on qu'il est inefficace ?" Succès garanti. "Nôôôn", entend-on dans la salle. "Alors faut-il tout arrêter au bout d'un mandat ?", demande-t-il. "On n'a jamais fait autant pour redresser la France que depuis 2007 ! Mais il faut un deuxième mandat car un Président réélu aura les mains libres."

Dithyrambique à propos de Sarkozy, Luca poursuit : "Je l'ai vu avoir le courage de changer les choses." L'heure du déjeuner arrive, il sent que ses ouailles ont faim, alors il conclut. "Je ferai la présidentielle à fond, dit-il car je sais ce que je ne veux pas et j'ai ma petite idée sur ce que je veux pour mon pays". Luca, définitivement, super avocat."

Marion Mourgue

http://owni.fr/2011/05/16/les-familles-dextreme-droite-sur-internet/

Un beau bestiaire ! Merci Razi.

Razibuzouzou a écrit:http://owni.fr/2011/05/16/les-familles-dextreme-droite-sur-internet/

Pas mal ce lien, mais je n'ai pas vu les sites comme SOS éducation, pacte pour la justice, sos tout-petits et d'autres qui avancent masqués.
Surtout, maintenant ils infestent les réseaux sociaux et les messages sont rediffusés à grande vitesse ce qui fait un effet boule de neige.
Les gens ne réfléchissent pas, et l'extrême droite touche des nouvelles cibles.
Il faut voir le nombre de messages appelant au rétablissement de la peine de mort suite au viol et au meurtre d'Agnès, fait divers ultra médiatisé.
La machine Sarkozy est en route, la droite populaire y va fort, et Guéant montre chaque jour que si le fn n'est pas au pouvoir, ses idées nauséabondes sont mises en application.

Ca fait quand même mal de voir remonter les égouts! Et c'est pas le Hollande mou et plat qui va arrêter l'horrible Petit Nicolas.... On est très mal barré j'en ai peur

ouais la période n'est pas à l'optimisme ! va falloir que flamby soit plus audible et plus clair si on ne veut pas finir avec sarko 2 le retour

on est pas hyper bien barrés!

billbaroud35 a écrit:ouais la période n'est pas à l'optimisme ! va falloir que flamby soit plus audible et plus clair si on ne veut pas finir avec sarko 2 le retour

on est pas hyper bien barrés!

D'toute façon, Flanby ou Sarko c'est pareil. Seule l'apparence change.

Gotch a écrit:

billbaroud35 a écrit:ouais la période n'est pas à l'optimisme ! va falloir que flamby soit plus audible et plus clair si on ne veut pas finir avec sarko 2 le retour

on est pas hyper bien barrés!

D'toute façon, Flanby ou Sarko c'est pareil. Seule l'apparence change.

Sauf que je ne pense pas que Flamby veuille nous conduire au fascisme, il n'est pas vraiment du tout à gauche, mais il n'est pas réac!
Mais bon je ne voterai pas pour lui, d’ailleurs je crois de plus en plus que je vais boycotter cette mascarade présidentielle.
On veut nous faire jouer comme des gamins:
"Bon, alors on dirait qu'on est en démocratie, et qu'on peut s'exprimer par le vote..."
Foutaises...

Je ne crois pas que ce soit "la même chose" comme le blanc bonnet et bonnet blanc du vieux Duclos.... Et puis la dernière fois où je me suis dis "tiens c'est bien tous les mêmes" et que j'ai pas été voter au premier tour, j'ai vu le hideux Le Pen au deuxième tour. Putain de honte !!!! Ceci dit, Hollande ne m'excite pas vraiment... On peut imaginer que les flics taperont un peu moins fort sur les jeunes de banlieue et puis on aura quelques mesures cosmétiques, mais rien de renversant. Je le sens comme un sous-Mitterrand, en un peu moins malin... Et quand il veut la jouer "présidentiable" et qu'il "prend de la hauteur" ben c'est vrai il monte, il décolle.... mais il se coupe de la base qui a les pieds sur terre ( et parfois même dans la merde)... Mais bon, je préfère encore m'ennuyer avec lui que me cogner l'autre zozo et sa clique pour cinq autres années... Mais sans enthousiasme. On est pas en 81....

Bref,




pour le reste d'accord avec toi Scud

http://deliberation.realbb.net/t1006-le-retour-du-messie-surtout-n-y-allez-pas