Un imbécile, ou un provocateur ?

Aung San Suu Kyi : le piège lacustre
samedi 16 mai

A Rangoun, la façade de la maison-prison d’Aung San Suu Kyi,
au N°54 de l’University Avenue, donne côté jardin sur le lac Inyah . La
maison voisine, qui donne également sur le lac, est occupée par l’attaché militaire thailandais, ainsi que la suivante, louée par un diplomate français. Un riverain occasionnel de ce lac a précisé à Bakchich
qu’il n’était pas vraiment difficile, de l’une de ces villas, d’accéder
discrètement à la propriété d’Aung San Suu Kyi, qui n’était gardée que côté rue.

A l’évidence, le nageur américain, apparemment un
illuminé mormon, qui a débarqué sans crier gare chez Aung San Suu Kyi,
ignorait tout de l’immense service qu’il vient de rendre à la junte
birmane. Avec la discrétion qu’on imagine, son équipement disparate, ce
baigneur se met à l’eau à 2 km de sa cible. Epuisé à l’arrivée, il
demande l’hospitalité à la Dame, qui sans avoir le temps de lui
répondre, voit débarquer la police…


D’une pierre deux coups


Si depuis 20 ans, la junte birmane tolérait que son
ennemie N° 1 reste mitoyenne d’étrangers, diplomates de surcroit, ce
n’était pas par hasard. Son service de renseignement ne pouvait ignorer
qu’il s’agissait là d’une filière de contact, pas seulement virtuelle,
d’une soupape permettant de "rassurer" sans le montrer, les grandes
puissances sur la situation réelle de la recluse.

L’irruption, manifestement contrôlée (par le
renseignement birman) du baigneur américain vient d’y mettre un terme
définitif. Deuxième effet : le 27 mai, Aung San Suu Kyi devait être
élargie, son mandat d’incarcération domiciliaire venant à expiration.

Elle encourt désormais 5 ans de prison pour violation de son statut interdisant tout contact.
Vu dans les confidentiels de Bakchich

De plus, je crois que son état de santé se détèriore... en tout cas je l'ai entendu dire la semaine dernière.
C'est fou comme les abrutis ivres de pouvoir veulent éliminer toute résistance ! Ils en ont déjà fait une super icône de la résistance birmane, mais ils vont continuer jusqu'au bout.
Et un jour, une fois de plus, le peuple se lèvera ! Ca va être un massacre à Rangoon et pendant ce temps, les pauvres gens chassés par l'ouragan crèveront de faim puisque la junte a viré tous les humanitaires des villages où ils essayaient d'apporter un peu d'aide.
Y'a vraiment des pays où il ne fait pas bon vivre : Birmanie, Irak, Afghanistan, Cambodge sous les Khmers rouges, Vietnam pendant la colonisation française, puis US, puis communiste... Roumanie sous Ceaucescu, Albanie sous je ne sais plus quel maoïste ! Tchad avec Idriss Deby, et les autres !