au bar du Liber-terre
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au bar du Liber-terre
j' adhere au Liber terre
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard, ça va ?
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va ?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Richard, ça va ?
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l'ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d'amitié
Nous avons eu nos nuits...
Richard eh ! Richard !
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous avec des problèmes d'hommes, simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors on boit un verre en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Eh ! m'sieur Richard encore un p'tit pour la route ?
Allons ! Richard... Richard... encore un p'tit !
Leo Ferré
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard, ça va ?
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va ?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Richard, ça va ?
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l'ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d'amitié
Nous avons eu nos nuits...
Richard eh ! Richard !
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous avec des problèmes d'hommes, simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors on boit un verre en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Eh ! m'sieur Richard encore un p'tit pour la route ?
Allons ! Richard... Richard... encore un p'tit !
Leo Ferré
sam telam-
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Re: au bar du Liber-terre
Gotch a écrit:Il ne manque plus que Jojo, et la terrasse de Libé....
Euh, pas toujours si bien fréquentée que ça, la terrasse de Libé...
Re: au bar du Liber-terre
Cà, d'accord, mais une terrasse idéale, virtuelle et toujours ensoleillée, je suis pour....clomani a écrit:Gotch a écrit:Il ne manque plus que Jojo, et la terrasse de Libé....
Euh, pas toujours si bien fréquentée que ça, la terrasse de Libé...
Re: au bar du Liber-terre
sam telam a écrit: j' adhere au Liber terre
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard, ça va ?
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va ?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Richard, ça va ?
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l'ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d'amitié
Nous avons eu nos nuits...
Richard eh ! Richard !
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous avec des problèmes d'hommes, simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors on boit un verre en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Eh ! m'sieur Richard encore un p'tit pour la route ?
Allons ! Richard... Richard... encore un p'tit !
Leo Ferré
Ca m'interpelle, cher Sam... Richard c'est mon prénom... Et bien que je sache que cette chanson ne m'est pas destinée... Je la revendique un peu pour moi. Après "Il n'y a plus rien"!
scud56-
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Re: au bar du Liber-terre
J'aimerais savoir ce que peut penser une femme d'une telle chanson... si près de la psychologie d'un homme, mais peut-être de la femme aussi, avec tellement peu de modifications....
Jojo, tu peux appeler le barman ? Faut que je réfléchisse...
Jojo, tu peux appeler le barman ? Faut que je réfléchisse...
Re: au bar du Liber-terre
Cher Scud /Richard
moi aussi, elle me parle cette tranche de vie du père Léo, avec ce rythme lent des péniches pour Anvers ou Rotterdam et cette mélancolie nuancée d' espoir semblable à la "saudade" portugaise, qui nous redonne la fierté d' être humain....la plupart des chansons de Léo , je ne peux les écouter sans pleurer, devant tant de beauté, d' évidences et d' empathie pour nous, les pauv pommes à l' eau....
qu' est-ce qu' ils vous ont donc fait les hommes
pour vouloir leur filer la cerise?
c'est pt'être des poires, c'est pt'être des pommes
mais laissez leur au moins la chemise. Y' en a marre!!!
à la tienne Richard!!!
liquide ou enfumée l' ivresse du batelier nous est indispensable,
"comme je descendai des fleuves impassibles.... "
moi aussi, elle me parle cette tranche de vie du père Léo, avec ce rythme lent des péniches pour Anvers ou Rotterdam et cette mélancolie nuancée d' espoir semblable à la "saudade" portugaise, qui nous redonne la fierté d' être humain....la plupart des chansons de Léo , je ne peux les écouter sans pleurer, devant tant de beauté, d' évidences et d' empathie pour nous, les pauv pommes à l' eau....
qu' est-ce qu' ils vous ont donc fait les hommes
pour vouloir leur filer la cerise?
c'est pt'être des poires, c'est pt'être des pommes
mais laissez leur au moins la chemise. Y' en a marre!!!
à la tienne Richard!!!
liquide ou enfumée l' ivresse du batelier nous est indispensable,
"comme je descendai des fleuves impassibles.... "
sam telam-
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Re: au bar du Liber-terre
Le bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !
J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !
J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
... a écrit:quelle prescience chez Rimbaud...
Re: au bar du Liber-terre
sans compter bien sûr le bienfait de l' immigration d' italiens toscans pour nous donner avec Brassens , le grand Léo...de combien de génies allons-nous devoir nous passer à cause de ces lois scélérates?? on a déjà fait fuir Salif Keita, horrifié par les charters pasqua, Richard Bona , qui a enregistré avec Pat Metheny aux states, alors qu' il jouait ds des bars à 2 balles,ici d' ailleurs le Mandala, à toulouse lui doit tjrs 300FF....faut pas oublier que la "politique culturelle" ttes grandes villes confondues ne touche que 20% de la population....va-t-il falloir de nouveau comme les bretons et les occitans des années 70, saboter les ré-émetteurs télé????? pour claquer la gueule aux petits sébastiens de la vie.......
sam telam-
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Loisirs : joke à rire
Date d'inscription : 16/04/2007
Re: au bar du Liber-terre
à la tienne, Gotch!!!
belle idée que cette relecture d' Arthur...
comme je sais que tu fumes pas, j' ai pensé à ça:::
pour aller avec un petit pinaud des charentes bien gouleyant!!!
un toast:
au bar des liber'terre!!! et à ses nobles esprits qui savent si bien vivre!!!
belle idée que cette relecture d' Arthur...
comme je sais que tu fumes pas, j' ai pensé à ça:::
pour aller avec un petit pinaud des charentes bien gouleyant!!!
un toast:
au bar des liber'terre!!! et à ses nobles esprits qui savent si bien vivre!!!
sam telam-
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Re: au bar du Liber-terre
Elle devait être très bonne, l'herbe de Rimbaud, pour atteindre de si belles images !
si l'herbe rend talentueux, p'têtre bien que je vais m'y remettre (mais j'ai trop peur de renchaîner sur l'herbe à Nicot et ses adjuvants )
si l'herbe rend talentueux, p'têtre bien que je vais m'y remettre (mais j'ai trop peur de renchaîner sur l'herbe à Nicot et ses adjuvants )
Re: au bar du Liber-terre
Gotch a écrit:J'aimerais savoir ce que peut penser une femme d'une telle chanson... si près de la psychologie d'un homme, mais peut-être de la femme aussi, avec tellement peu de modifications....
Jojo, tu peux appeler le barman ? Faut que je réfléchisse...
personnellement je la ressens comme si j'étais Richard... parce que j'ai eu des moments comme ça moi aussi, du temps où je vivais la nuit... et où je refaisais le monde avec des copains ou les gens de la table à côté... émêchée, déchirée... en fait la chanson chante plutôt la psychologie de certains êtres désespérés, un peu trop sensibles nan ?
Re: au bar du Liber-terre
Mon père produisait du Pineau, Sam, en tant que bouilleur de cru autorisé. Malheureusement, la limite d'appellation Cognac s'arrêtait à 2 Km de la limite de ma commune de naissance... donc l'alcool utilisé n'était pas du niveau d'un Rémy Martin... De toute façon, ce sont les cognacs inférieurs qui entrent dans la composition du Pineau VDQS. Sinon, ce serait dommage!sam telam a écrit:à la tienne, Gotch!!!
belle idée que cette relecture d' Arthur...
comme je sais que tu fumes pas, j' ai pensé à ça:::
pour aller avec un petit pinaud des charentes bien gouleyant!!!
un toast:
au bar des liber'terre!!! et à ses nobles esprits qui savent si bien vivre!!!
Comme nous habitions une zone charnière, entre la Saintonge et le Poitou, j'ai aussi connu un apéritif moins connu, plus souvent élaboré un peu plus à l'ouest, la Troussepinette. Aujourd'hui on lui connaît beaucoup de variantes, mais la mixture de base comporte du vin rouge et une décoction d'épine noire macérée dans l'eau de vie. J'en avais dégusté, entre autres, à l'occasion des 40 ans de mariage de mes parents, dans un restaurant sur le bord de la Sèvre Niortaise, là où elle commence en raison de sa largeur à justifier son qualificatif de fleuve.
Re: au bar du Liber-terre
Quand je faisais mon service militaire à La Rochelle, je me suis pris quelques cuites au Pineau des Charentes...Gotch a écrit:Mon père produisait du Pineau, Sam, en tant que bouilleur de cru autorisé. Malheureusement, la limite d'appellation Cognac s'arrêtait à 2 Km de la limite de ma commune de naissance... donc l'alcool utilisé n'était pas du niveau d'un Rémy Martin... De toute façon, ce sont les cognacs inférieurs qui entrent dans la composition du Pineau VDQS. Sinon, ce serait dommage!
Comme nous habitions une zone charnière, entre la Saintonge et le Poitou, j'ai aussi connu un apéritif moins connu, plus souvent élaboré un peu plus à l'ouest, la Troussepinette. Aujourd'hui on lui connaît beaucoup de variantes, mais la mixture de base comporte du vin rouge et une décoction d'épine noire macérée dans l'eau de vie. J'en avais dégusté, entre autres, à l'occasion des 40 ans de mariage de mes parents, dans un restaurant sur le bord de la Sèvre Niortaise, là où elle commence en raison de sa largeur à justifier son qualificatif de fleuve.
Et au Cognac aussi. On allait le chercher chez Polignac, et, comme on était militaires, le caviste de Polignac nous faisait payer "quart de place", comme dans le train. Alors on remplissait des jerrycans...
Invité- Invité
Re: au bar du Liber-terre
Veinard! J'ai fait mon service au nord de la Forêt Noire, là où il n'y a rien de remarquable à manger ou boire... à la rigueur les vins de Moselle, produits plus haut vers Coblence, Mayence...yapadebug a écrit:Quand je faisais mon service militaire à La Rochelle, je me suis pris quelques cuites au Pineau des Charentes...Gotch a écrit:Mon père produisait du Pineau, Sam, en tant que bouilleur de cru autorisé. Malheureusement, la limite d'appellation Cognac s'arrêtait à 2 Km de la limite de ma commune de naissance... donc l'alcool utilisé n'était pas du niveau d'un Rémy Martin... De toute façon, ce sont les cognacs inférieurs qui entrent dans la composition du Pineau VDQS. Sinon, ce serait dommage!
Comme nous habitions une zone charnière, entre la Saintonge et le Poitou, j'ai aussi connu un apéritif moins connu, plus souvent élaboré un peu plus à l'ouest, la Troussepinette. Aujourd'hui on lui connaît beaucoup de variantes, mais la mixture de base comporte du vin rouge et une décoction d'épine noire macérée dans l'eau de vie. J'en avais dégusté, entre autres, à l'occasion des 40 ans de mariage de mes parents, dans un restaurant sur le bord de la Sèvre Niortaise, là où elle commence en raison de sa largeur à justifier son qualificatif de fleuve.
Et au Cognac aussi. On allait le chercher chez Polignac, et, comme on était militaires, le caviste de Polignac nous faisait payer "quart de place", comme dans le train. Alors on remplissait des jerrycans...
Re: au bar du Liber-terre
merci gotch d'avoir posté le bateau ivre...rimbaud c'est quand même aut'chose!
en foret noire tu peux te consoler à coups de charcuterie, de choucroute et de biere... groSSe bouffe, groSSe rigolade (et groSSe panse, hélas...)...de quoi rendre nostalgique du pineau et de la mouclade!
en foret noire tu peux te consoler à coups de charcuterie, de choucroute et de biere... groSSe bouffe, groSSe rigolade (et groSSe panse, hélas...)...de quoi rendre nostalgique du pineau et de la mouclade!
billbaroud35- Admin
-
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Localisation : face au chateau, la classe!!!
Loisirs : glandouiller...
Date d'inscription : 18/04/2007
Re: au bar du Liber-terre
Ah le bateau ivre! J'ai plus qu'à me pochetronner au beaujolais nouveau pour boucler le journal et ca sera la totale! ( Quoique peut-être que pour écrire l'édito.... )
scud56-
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Loisirs : Ne rien faire. Au chaud c'est encore mieux
Date d'inscription : 17/04/2007
Re: au bar du Liber-terre
scud56 a écrit:Ah le bateau ivre! J'ai plus qu'à me pochetronner au beaujolais nouveau pour boucler le journal et ca sera la totale! ( Quoique peut-être que pour écrire l'édito.... )
je suis vert : cette année le bojo est hors de prix, plus cher que des bons bordeaux de table! ils croient qu'ils vont le vendre leur acide à desinfecter les cuves?
billbaroud35- Admin
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Re: au bar du Liber-terre
Bah comme médicament contre la constipation, c'est pas mal, dommage que c'est pas remboursé.billbaroud35 a écrit:scud56 a écrit:Ah le bateau ivre! J'ai plus qu'à me pochetronner au beaujolais nouveau pour boucler le journal et ca sera la totale! ( Quoique peut-être que pour écrire l'édito.... )
je suis vert : cette année le bojo est hors de prix, plus cher que des bons bordeaux de table! ils croient qu'ils vont le vendre leur acide à desinfecter les cuves?
Invité- Invité
Re: au bar du Liber-terre
Pas donner dans c'te grande fumisterie marketingante qu'est devenue le beaujolais nouveau.
C'est tout sauf du beaujolais... ça détruit en effet les tripes et les arômes sont complètement artificiels...
Moi je me suis acheté du rioja tout à l'heure... je cherche du malbec, dont les cépages argentins donnent un résultat extrêmement riche et velouté... pas évident d'en trouver ici.
C'est tout sauf du beaujolais... ça détruit en effet les tripes et les arômes sont complètement artificiels...
Moi je me suis acheté du rioja tout à l'heure... je cherche du malbec, dont les cépages argentins donnent un résultat extrêmement riche et velouté... pas évident d'en trouver ici.
Re: au bar du Liber-terre
Le "rioja" c'est TOP
scud56-
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Date d'inscription : 17/04/2007
Re: au bar du Liber-terre
Ne viens pas dire par chez moi que tu achètes du vin espagnol ou argentin, ou tu vas te faire lyncher par les viticulteurs du coin.clomani a écrit:Pas donner dans c'te grande fumisterie marketingante qu'est devenue le beaujolais nouveau.
C'est tout sauf du beaujolais... ça détruit en effet les tripes et les arômes sont complètement artificiels...
Moi je me suis acheté du rioja tout à l'heure... je cherche du malbec, dont les cépages argentins donnent un résultat extrêmement riche et velouté... pas évident d'en trouver ici.
Invité- Invité
Re: au bar du Liber-terre
yapadebug a écrit:Ne viens pas dire par chez moi que tu achètes du vin espagnol ou argentin, ou tu vas te faire lyncher par les viticulteurs du coin.clomani a écrit:Pas donner dans c'te grande fumisterie marketingante qu'est devenue le beaujolais nouveau.
C'est tout sauf du beaujolais... ça détruit en effet les tripes et les arômes sont complètement artificiels...
Moi je me suis acheté du rioja tout à l'heure... je cherche du malbec, dont les cépages argentins donnent un résultat extrêmement riche et velouté... pas évident d'en trouver ici.
Ben, j'ai bien rencontré un jeune viticulteur français (qui d'ailleurs devait m'envoyer les photos et que j'attends encore) qui s'intéressait aux productions argentines... puisqu'il allait visiter de nombreux chaix... et qui avait une façon de faire et de voir tout à fait nouvelle, dans la mesure où il était le premier à critiquer l'étroitesse d'esprit de la majorité des viticulteurs français...
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