un blog sur la télé

que j'ai trouvé vraiment très croustillant... je vous fais un copié-collé ci-dessous :




Le libre visionnage de l'émission aurait pu être gênant pour notre
Président. C'est sans doute pourquoi, lorsque l'on clique sur le site
du magazine C dans l'air à partir de la page d'accueil de France 5, le message suivant apparaît :
«La page que vous recherchez ne peut pas être affichée pour le moment
car le site est en cours de maintenance. Nous nous excusons pour la
gêne occasionnée. »

Miracle de la maintenance ! Trois jours que j'attends pour vous livrer
un extrait de l'émission de mardi dernier… Et cette maintenance qui
n'en finit pas, comme si elle était provoquée par l'un de ces
redoutables hackers américains planqué dans un trou perdu du New
Hampshire genre Wolfeboro. Puisque c'est ça, je m'en vais vous la
raconter, cette émission. Autant profiter de l'absence du chef
Jean-Philippe pour renouer avec la pratique du post de droite à
rallonge.

Ce jour-là, mardi 14 août, Thierry Guerrier anime un débat intitulé "L'angine de Cécilia". Les invités sont des oto-rhino-laryngologistes, pardon, des éditorialistes de la presse parisienne, Maurice Szafran de Marianne, Yves Thréard du Figaro et Laurent Joffrin de Libération,
c'est vous dire si les échanges volent stratosphériquement haut.
Thierry Guerrier pose une question anodine avant de préciser : «
ou plutôt, comme le formule de manière plus brutale une question
Internet : "Nicolas Sarkozy a-t-il choisi de passer ses vacances aux
Etats-Unis pour se faire inviter par George Bush et faire de cette
rencontre une opération de communication ?" » La monstrueuse irrévérence de cette interrogation abjecte méritait bien qu'elle soit camouflée sous l'anonymat d'une « question Internet ». Saluons ici la prudence du journaliste – il conviendra de lui décerner une légion d'honneur, s'il n'en a pas déjà.

Laurent Joffrin (il a une légion d'honneur, lui ?) fait semblant de
répondre et digresse illico sur la politique de la France vis-à-vis des
Etats-Unis. Ses confrères embrayent sur le même sujet en rivalisant de
prédictions (leur activité favorite) sur les futurs rapports entre les
deux pays. Thierry Guerrier passe alors la parole à Simon Serfatz, un
politologue qui s'exprime en duplex des Etats-Unis. Lui aussi va parler
de la politique américaine de la France mais, avant, il a quelque chose
à préciser : « Si Bush n'avait pas invité Sarkozy alors que
celui-ci passait ses vacances à moins de 100 km de chez lui, le sujet
du débat aujourd'hui sur votre plateau serait : "Pourquoi Bush n'a pas
invité Sarkozy ?" » Un plan de coupe nous montre les
éditorialistes feignant de ne rien avoir entendu, même si Thierry
Guerrier semble tenté de répliquer : « Mais pas du tout, dans ce cas-là nous aurions intitulé notre débat "Le panaris de Nicolas" ou "La tourista de Brice". »

Il a suffi du perfide sous-entendu d'un Américain prétendument
politologue – sans doute un ancien hippie – pour entacher un débat
d'aussi bonne tenue. De quel droit ce beatnik mal remis du Summer of
Love se permet-il d'élucubrer sur NOTRE président et de moucher NOS
journalistes alors qu'on ne lui a rien demandé ? A ce compte-là, si
Nicolas avait passé ses vacances à randonner en Ardèche, n'importe
quelle mauvaise langue aurait pu prétendre que c'était pour rencontrer
Hélène Marzolf. Ou, s'il était parti étudier la richesse architecturale
du Libournais, que c'était pour retrouver Nicolas Delesalle. Ou encore,
s'il avait opté pour une remontée du Saint-Laurent en kayak, que
c'était pour pagayer avec Lucas Armati.

Eh oui, l'automne touche à sa fin, la mousson diminue d'intensité
(une averse toutes les deux heures) et déjà les collègues commencent à
rentrer, sommés par ceux qui ont travaillé plus de raconter leurs
vacances. Certains, tels Erwan, Sophie, Virginie, François, n'ont
toujours pas réapparu, mais on me dit qu'ils sont encore en
maintenance. Veuillez les excuser pour la gêne occassionnée.





Rédigé par Samuel Gontier le 17 août 2007 à 13 h 23 | Lien permanent
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c'est ça la magie d'internet!

C'est comme à la RATP


disfonctionnement permanent ,GRACE A LA MAINTENANCE permanente .

je m'suis désabonné de la cinq lorsque j'étais punis , au coin durant un mois.Comme à la Maternelle .