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Position d'Uri Avneri sur le boycott

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Position d'Uri Avneri sur le boycott Empty Position d'Uri Avneri sur le boycott

Message  clomani Mer 9 Sep - 17:06

Une
intense polémique se développe à l’échelle internationale depuis la publication d’une étude sud-africaine de haut niveau comparant la situation en Palestine à l’apartheid israélien. Sur la base de cette expertise, de nombreuses personnalités ont appelé une nouvelle fois au boycott des produits israéliens, dont Neve Gordon dans le Los Angeles Times. Uri Avneri, co-fondateur du Bloc de la paix ( Gush Shalom) s’y oppose. Il milite en effet pour que l’opinion publique internationale distingue les bons Israéliens des mauvais colons. Selon lui, un boycott devrait s’appliquer aux seuls produits des colonies. Il serait négatif s’il s’appliquait à tous les produits israéliens car il ressouderait les juifs contre les Arabes.


par Uri Avnery

Position d'Uri Avneri sur le boycott Newsnet_30942_1-468
Uri Avneri
Les habitants de Sodome, nous dit la Bible, étaient vraiment très méchants. Ils avaient la fâcheuse habitude de placer tout étranger qui passait dans un lit spécial. Si l'étranger était trop grand, ses jambes étaient
raccourcies. S'il était trop petit, son corps était étiré jusqu'à la taille requise.

D'une certaine façon, chacun de nous a un tel lit, dans lequel nous mettons tout ce qui est nouveau. Confrontés à une nouvelle situation, nous avons tendance à l'assimiler à une situation que nous avons connue.

En politique, cette méthode est particulièrement envahissante. Elle nous confronte à de la nécessité ingrate d'étudier une situation inconnue et d'en tirer des conclusions nouvelles.À une époque, le modèle du Vietnam était appliqué à toutes les luttes du monde - de l'Argentine à la Corée du nord. De nos jours, la mode est de se référer à l'Afrique du Sud. Tout, sauf preuve du contraire, ressemble à la lutte contre l'apartheid.
depuis que j'ai envoyé l'article de la semaine dernière « La prière de Desmond Tutu » (1), j'ai été inondé de réponses, certaines élogieuses, certaines injurieuses, certaines sérieuses, certaines tout simplement
furieuses.
En général, je ne discute pas avec mes estimés lecteurs. Je ne veux pas imposer mes points de vue, je veux juste alimenter la réflexion et laisser le lecteur se faire sa propre opinion. Cette fois-ci, je sens que je me dois pour mes lecteurs de clarifier certains points. J'ai essayé de faire des objections et de répondre à certaines
objections. Donc allons-y.
Je n'ai rien à dire aux gens qui haïssent Israël. C'est tout à fait leur droit. Mais je ne pense pas que nous ayions un quelconque terrain commun de discussion. Je voudrais simplement faire remarquer que la haine est très mauvaise conseillère. La haine ne conduit nulle part, sauf à plus de haine. Cela, soit dit en passant, est une leçon positive que nous pouvons tirer de l'expérience de l'Afrique du Sud. Là-bas ils ont, dans une large mesure, surmonté la haine, en grande partie grâce à la « Commission Vérité et Réconciliation » dirigée par l'archevêque Tutu, où les gens ont reconnu leur fautes commises dans le passé.
Une chose est certaine : le haine ne conduit pas à la paix. Je tiens être parfaitement clair là-dessus, parce que je sens que certaines personnes, dans leur indignation justifiée sur l'occupation israélienne, l'ont perdu de vue.
La paix se fait entre ennemis, après la guerre, dans laquelle des choses atroces arrivent invariablement. La paix peut être établie et maintenue entre peuples qui sont prêts à vivre l'un avec l'autre, dans le respect réciproque,
et à reconnaître l'humanité de l'autre. Ils n'ont pas à s'aimer.
Décrire l'autre partie comme des monstres peut être utile pour faire la guerre, mais c'est particulièrement inutile pour faire la paix.Quand je reçois un message suintant la haine d'Israël, qui présente tous les Israéliens (y compris moi bien sûr) comme des monstres, je n'arrive pas à concevoir comment son auteur peut imaginer la paix. La paix avec des monstres ? Des anges et des monstres vivant côte à côte dans un seul Etat, se détestant viscéralement ?
La perception d'Israël comme une entité monolithique composée d'oppresseurs racistes et brutaux est une caricature. Israël est une société complexe, en conflit avec elle-même. Les forces du bien et du mal, et beaucoup de forces intermédiaires, sont enfermées dans une bataille quotidienne sur de nombreux fronts différents. Les colons et leurs partisans sont forts, peut-être de plus en plus forts (quoique j'en doute), mais sont loin -même de leur point de vue - d'une victoire décisive. Neve Gordon, par exemple, a été maintenu à son poste à l'université Ben-Gourion, parce que toute tentative de le déplacer aurait provoqué un tollé général.
je n'ai rien à dire non plus à ceux qui veulent abolir l'État d'Israël. C'est autant leur droit d'aspirer à ce démantèlement que le mien de vouloir celui des Etats-Unis ou de la France, qui n'ont ni l"un ni l'autre un passé sans taches. En lisant certains messages qui m'ont été envoyés et en essayant d'analyser leur contenu, j'ai
l'impression qu'ils portent moins sur le boycott d'Israël que sur l'existence même d'Israël. Certains auteurs de ces messages croient de toute évidence que la création de l'État d'Israël fut une terrible faute au départ, et donc que l'on doit l'annuler. Remonter la roue de l'histoire de quelque 62 années et recommencer.
Ce qui me trouble réellement dans tout ceci, c'est que presque personne enOccident ne dit clairement : Israël doit être aboli. Certaines propositions, comme celle pour la solution "d'un seul État", sonnent comme un euphémisme. Si l'on croit que l'État d'Israël peut être aboli et remplacé par un État de Palestine ou un État de Bonheur - pourquoi ne pas le dire aussi ouvertement ?
Il est évident que cela ne signifie pas la paix. La paix entre Israël et la Palestine présuppose qu'Israël est là. La paix entre les Israéliens et les Palestiniens présuppose que les deux peuples ont droit à l'autodétermination et
aspirent à la paix. Qui peut réellement croire que des monstres racistes comme nous accepterions d'abandonner notre État à cause d'un boycott ?
Les Français et les Allemands n'ont pas accepté de vivre dans un État commun, alors que les différences entre eux sont incomparablement moins fortes que celles qui existent entre Israéliens juifs et Palestiniens arabes. Au lieu de cela, ils ont mis en place l'Union européenne, composée d'États-nations. Il y a quelque 50 ans,
j'ai appelé à une Union sémitique, similaire, comprenant Israël et la Palestine. Je le fais encore.
De toute façon, cela n'a aucun sens de discuter avec ceux qui prient pour la disparition de l'État d'Israël souverain plutôt que pour l'émergence de l'État de Palestine souverain à côté de lui.
Le vrai débat est avec ceux qui veulent voir la paix entre les deux États, Israël et Palestine. La question est
: comment peut-on y parvenir ? C'est un débat sérieux et qui est généralement conduit de façon courtoise. Mon débat avec Neve Gordon se situe dans ce cadre. Les partisans du boycott croient que la principale, voire la seule, façon de pousser Israël à abandonner les territoires occupés et à accepter d'aller vers la paix est d'exercer des pressions depuis l'extérieur. Je n'ai aucun problème avec l'idée de pression extérieure. La question est : pression sur qui ? Sur le gouvernement, les colons et leurs partisans ? Ou sur l'ensemble des Israéliens ?
La première réponse est, je crois, la bonne. C'est pourquoi j'espère que le président Barack Obama publiera un plan de paix détaillé avec un échéancier précis et utilisera les immenses pouvoirs de persuasion des États-Unis pour obtenir l'accord des deux parties. Je ne pense pas que cela soit politiquement possible sans le
soutien d'une large partie de la société israélienne (et, du même coup, de la communauté juive états-unienne).
Je pense qu'on peut faire bien mieux par une intense campagne nationale et internationale. Un bureau central pourrait être créé et diriger ces actions du monde entier contre des cibles claires et spécifiques. Une telle démarche pourrait être aidée par l'opinion publique mondiale, qui répugne à l'idée de boycotter l'État d'Israël, et pas seulement à cause de la mémoire de l'Holocauste, mais qui s'identifiera à une action contre l'occupation et l'oppression.
On m'a questionné sur la réaction palestinienne à l'idée de boycott. A présent, les Palestiniens ne boycottent même pas les colonies, et même ce sont des travailleurs palestiniens qui construisent presque toutes les maisons des colonies, par nécessité économique. On ne peut qu'imaginer leurs sentiments. Tout Palestinien digne de ce nom voudrait, bien sûr, soutenir toute mesure efficace dirigée contre l'occupation. Mais il ne serait pas honnête de leur faire miroiter le faux espoir qu'un boycott mondial mettrait Israël à genoux. La vérité, c'est que seule la coopération étroite entre forces de paix palestiniennes, israéliennes et internationales pourrait générer la dynamique nécessaire pour en finir avec l'occupation et parvenir à la paix.
Ceci est particulièrement important parce que notre devoir en Israël aujourd'hui n'est pas tant de convaincre la majorité des Israéliens que la paix est bonne et le prix à payer acceptable, mais d'abord que la paix est tout à fait possible. La plupart des Israéliens ont perdu cet espoir, et son réveil est absolument vital pour aller vers la paix.
Pour éviter toute méprise à mon sujet, situez-moi aussi clairement que possible là où je me situe. Je suis israélien. Je suis un patriote israélien. Je veux que mon Etat soit démocratique, laïque et libéral, qu'il en
finisse avec l'occupation et vive en paix avec l'État de Palestine libre et souverain qui naîtra près de lui, et avec l'ensemble du monde arabe. Je veux d'Israël qu'il soit un État appartenant à tous ses citoyens, sans distinction d'origine ethnique, de genre, de religion ou de langue ; avec une complète égalité des droits pour tous
; un État dans lequel la langue hébraïque maintiendra des liens étroits avec les communautés juives du monde entier, et où les citoyens arabophones seront libres d'entretenir des liens étroits avec leurs frères et soeurs palestiniens et avec le monde arabe au sens large.
Si c'est cela être raciste, sioniste ou pire - alors soyons le.
- Uri Avnery

Uri Avnery est cofondateur de Gush Shalom, un mouvement demandant un retour aux frontières de 1967 et la partition de Jérusalem. Il et a été membre du groupe terroriste Irgun dans les années 40. Il écrit fréquemment pour le journal Ma'ariv.

SW

Lire la réponse de Jeffrey Blankfort à Uri Avenry : « Uri Avnery normalise la dépossession des Palestiniens », Réseau Voltaire, 8 septembre 2009.

(1) « La prière de Desmond Tutu », par Uri Avnery, Association France Palestine Solidarité, 29 août 2009.

voltairenet



Uri Avnery normalise la dépossession des Palestiniens



Israël 090908:1445 30927 pager Une alterinfo 6 min 1 commentaire ouvrir vu 15 fois




Position d'Uri Avneri sur le boycott Newsnet_30927_1574850-2109417_mini Récemment, Uri Avnery, dirigeant du Gush Shalom (Bloc de la Paix, ndt) et «
coqueluche » des sionistes de gauche, a écrit plus qu'à son habitude des articles demandant à ses lecteurs de renoncer au « rêve » sioniste et il a décidé d'ajouter son grain de sel à l'appel palestinien au boycott d'Israël, pour dénoncer fermement ledit boycott. Jeff Blankfort, écrivain, journaliste et animateur radio, l'interpelle, pour la énième fois.
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Message  clomani Mer 9 Sep - 17:11

Franchement, je trouve qu'il déconne trave, Uri Avnery là... nationaliste en plus, patriote et tout le toutim ! Bonjour le grand démocrate !!!
Lisez surtout la réponse qu'il a reçue à son "brûlot" pro israélien ! Putain mais il oublie que les Israéliens ne sont plus capables de voir que les Palestiniens sont des êtres humains et pas des "cafards" à écrabouiller parce qu'ils voudraient bien retrouver leur terre et leurs maisons !
Quand il dit qu'il y avait moins de différence entre Français et Allemands qu'entre Israéliens et Palestiniens, là il a tout faux le mec.
Quand il attend que la solution vienne d'Obama... cela ne voudrait-il pas dire que tout ce qui concerne Israël , son passé et son avenir passent par les USA ?
Moi je trouve que si les mecs de Gush Shalom (qui veut dire "la paix maintenant") commencent à parler comme lui, c'est vraiment mauvais signe !
Pauvres Palestiniens, ils ne sont pas sortis de leur merde Position d'Uri Avneri sur le boycott 223518
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Message  clomani Mer 9 Sep - 17:30

Naomi Klein s'y met aussi...
Lire l'article sur Ce lien
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Message  clomani Mer 9 Sep - 17:52

Enfin, la réaction d'Illan Pappé après l'annonce de la Norvège (dont on a si peu entendu parler en France)...
Position d'Uri Avneri sur le boycott Newsnet_30867_090904-pappe-wall

Le mur d'Israël vu de Ramallah, en Cisjordanie occupée. (Photo : Fadi Arouri/MaanImages)
3 septembre 2009

Ce jour est un jour unique dans l'histoire de la couverture et des débats médiatiques en Israël. Toutes les agences de diffusion électronique, les radios et les télévisions aussi, ont parlé de l'occupation et de
l'oppression des Palestiniens et, plus important encore, de leur coût. Cela n'a duré que 12 heures et demain, les médias israéliens, obéissants, recommenceront à répéter comme des perroquets le nouveau message gouvernemental à l'attention des masses, que le « conflit » serait terminé et en passe d'être résolu. D'un côté, vous avez déjà des Palestiniens accommodants en Cisjordanie (voir les derniers articles de Thomas Friedman dans The New York Times et d'Ari Shavit dans Ha'aretz). Et de l'autre, hélas, ceux qui ont refusé de participer à une douce réalité nouvelle : ces Palestiniens opprimés vivant toujours sous la dictature du Hamas dans la bande de Gaza.
Demain, nous reviendrons tous à la triste réalité où des étudiants palestiniens sont emprisonnés, chaque jour, sans jugement à Naplouse, où des enfants palestiniens sont tués près de Ramallah, comme cela est arrivé
aujourd'hui. Nous retournerons à la réalité des démolitions de maisons comme cela s'est passé il y a deux semaines à Jérusalem, à celle de l'étranglement constant de la bande de Gaza et de la totale dépossession des Palestiniens, où qu'ils soient. Mais ce jour entre tous les jours, pour ceux d'entre nous qui se trouvaient ici sur le
terrain, une lumière, une lumière très puissante, a illuminé pendant un bref instant l'horizon d'une réalité différente, une réalité de paix et de réconciliation.
Et tout cela grâce à la décision du gouvernement norvégien de retirer ses investissements de l'entreprise
de pointe israélienne, Elbit (à cause de l'implication de cette dernière dans la construction et l'entretien du Mur d'apartheid). Gardons toutefois une opinion mesurée sur ceci : seule une section d'Elbit, Elbit Systems, a été touchée. Mais l'important n'est pas de savoir qui a été ciblé, mais plutôt qui a pris la décision : la ministre des Finances de Norvège à travers son Conseil de l'éthique. Non moins importante est la façon dont elle a été prise : c'est la ministre elle-même qui a annoncé ce changement lors d'une conférence de presse. C'est ce qui a transformé pour un moment la scène médiatique dans l'Etat sioniste. Habituellement, les questions de
l'étranger ou militaires sont débattues dans les médias israéliens par des généraux ou des politologues choisis dans les universités du pays qui disent aux interviewers ce qu'ils veulent entendre. Dans le cas présent, comme on peut en déduire à partir des questions qu'ils ont posées aux personnes invitées, ils souhaitaient entendre que c'était la minorité musulmane de Norvège qui était derrière tout cela. Ou que c'était l'antisémitisme traditionnel qui l'expliquait et les Aînés de l'anti-Sion nouvellement créés, avec les nouvelles recrues - les gouvernements iraniens et libyens - qui l'avaient concocté. Mais étant donné que la cible est une entreprise de pointe, les commentateurs invités aux émissions en direct furent des experts en économie et en finances, tels que des journalistes en matières économiques de la presse écrite et des capitaines d'industrie et d'entreprises de pointe
du pays. Les opinions de ces commentateurs furent loin de celles exprimées habituellement, ici et dans des endroits similaires. Mais elles traitèrent des réalités économiques et des évènements de la vie,
et moins de mythologie et d'inventions idéologiques. Et elles expliquèrent, à des heures de grande écoute, que c'est en réalité la sensibilité des Norvégiens aux droits de l'homme qui avait engendré cette action, et que certainement d'autres actions similaires seront engagées dans l'avenir. Pour les lecteurs de ce site, ceci pourrait
sembler ennuyeux ou trop élémentaire, mais l'auditeur et le téléspectateur moyens en Israël n'avaient pas été exposés à une telle déduction claire dans les médias dominants, par des journalistes et personnalités importants, depuis bien longtemps.
L'importance de cette, hélas, courte couverture médiatique de ce qui se cache derrière le mur d'apartheid et les clôtures qui encerclent la Cisjordanie et la bande de Gaza provient du haut statut de Kristin Halvorsen, la ministre norvégienne des Finances qui a elle-même annoncé la décision de désinvestissement. C'est la première action officielle de cette sorte de la part d'un gouvernement occidental. Cela rappelle le premier jour où des gouvernements ont pris en compte les pressions de leurs sociétés en Occident pour agir contre l'Afrique du Sud de l'apartheid. Nous avons tous été émus, et à juste titre, quand des syndicats courageux ont pris les mêmes décisions à l'encontre d'Israël ; nous avons tous été très heureux quand la Cour international de Justice s'est prononcée contre le mur et quand des personnes courageuses, la dernière étant le cinéaste Ken Loach, ont pris position contre une participation à tout ce qui représente officiellement Israël. Mais maintenant, il y a une
évolution, un bond prodigieux en avant et un élan qu'il nous faut garder et entretenir !
C'est un message clair à tous les braves gens d'Occident qui cherchent la façon d'aider les Palestiniens qui
n'ont jamais été aussi bas. Ces gens qui veulent marcher et naviguer pacifiquement jusqu'à Gaza, qui veulent encourager à plus de rencontres entre Israéliens et Palestiniens et restent inébranlables malgré tous
les obstacles opposés aux volontaires dans les Territoires occupés. Toutes ces actions sont nobles, mais changer l'opinion publique en Occident, c'est ce que les gens en Occident peuvent faire de mieux. Et si un gouvernement a déjà fait évoluer de façon significative le nom et les règles du jeu - bien que dans une décision d'importance mineure et qui pourrait être reconsidérée sous une vague de réactions sionistes - si un gouvernement l'a fait, d'autres suivront certainement.

Pour l'instant, tout ce que nous pouvons dire, c'est un énorme merci à vous, courageuse politique, qui entrerez dans les pages d'histoire comme quelqu'un qui a ouvert la voie à un avenir meilleur pour tous, en Israël et en Palestine.
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