Usain Bolt superstar

clomani a écrit:Ce qui est frappant, c'est la facilité avec laquelle il accomplit ses 100 m, le Husein ! Il file comme un fou et il arrive avec le sourire... on dirait que ça ne lui coûte aucun effort !Ca c'est fou non ?

gros branleur a écrit:Et avec quelle impression de facilité!!!
Il se relève bien avant la ligne.
Il y a fort à parier qu'il battra à nouveau ce record.

clomani a écrit:Pas de bol, ma télécommande est tombée en panne hier soir et je n'avais que des chaines sportives avec des commentateurs russes ou lettons ! Du coup, comment savoir quand Hussein Bolt va intervenir ? Du coup, comme je ne pouvais pas passer mon temps debout à changer de chaîne manuellement, que TV5 était en panne, j'ai bouquiné... puis y'a des gros cons qui ont fait un potain d'enfer dans la cour. Impossible de dormir tellement ils hurlaient ! Déjà la veille y'a eu football...
Enfin, brèfles, raté Hussein et ça m'agace.

Détenteur des records du monde des deux distances, triple champion olympique et désormais quintuple médaillé d’or aux Mondiaux, avec quatre succès consécutifs sur 10.000 m, onze fois champion du monde de cross-country, Bekele possède à 27 ans un palmarès unique.

clomani a écrit:J'ai entendu (parmi le gloubi-boulga du commentateur de FTV) que l'un de nos "fondeurs" était allé s'entraîner en Ethiopie (je me demande si ça n'est pas l'Algérien qui a eu une médaille de bronze)... ce sont des pays où il faut faire des kilomètres en surveillant les troupeaux, ou alors pour aller chercher la bouffe, ou à l'école quand il y en a une. En plus, physiquement ils sont fins et secs. La résistance sur longue distance, moi je dis chapeau : jeune, un tour de stade me laissait sur le carreau alors 5000 km ou 10000, ça me bluffe.
Au Mexique, il y a les Tarahumaras, qui sont dans la Sierra au Nord-Ouest, qui vivent dans des coins reculés, et ils passent leur temps à courrir. Ce sont aussi des personnes au physique petit et "sec"... souvent d'ailleurs, ils courrent pieds nus. J'avais vu un documentaire sur leurs courses, car ils organisent des courses entre village... même les femmes courrent avec des petites jupes plissées, c'est très haut en couleur.
Mais eux, ils font ça pour s'amuser, par habitude visiblement.

clomani a écrit:J'ai entendu (parmi le gloubi-boulga du commentateur de FTV) que l'un de nos "fondeurs" était allé s'entraîner en Ethiopie (je me demande si ça n'est pas l'Algérien qui a eu une médaille de bronze)... ce sont des pays où il faut faire des kilomètres en surveillant les troupeaux, ou alors pour aller chercher la bouffe, ou à l'école quand il y en a une. En plus, physiquement ils sont fins et secs. La résistance sur longue distance, moi je dis chapeau : jeune, un tour de stade me laissait sur le carreau alors 5000 km ou 10000, ça me bluffe.
Au Mexique, il y a les Tarahumaras, qui sont dans la Sierra au Nord-Ouest, qui vivent dans des coins reculés, et ils passent leur temps à courrir. Ce sont aussi des personnes au physique petit et "sec"... souvent d'ailleurs, ils courrent pieds nus. J'avais vu un documentaire sur leurs courses, car ils organisent des courses entre village... même les femmes courrent avec des petites jupes plissées, c'est très haut en couleur.
Mais eux, ils font ça pour s'amuser, par habitude visiblement.

yapadebug a écrit:

clomani a écrit:J'ai entendu (parmi le gloubi-boulga du commentateur de FTV) que l'un de nos "fondeurs" était allé s'entraîner en Ethiopie (je me demande si ça n'est pas l'Algérien qui a eu une médaille de bronze)... ce sont des pays où il faut faire des kilomètres en surveillant les troupeaux, ou alors pour aller chercher la bouffe, ou à l'école quand il y en a une. En plus, physiquement ils sont fins et secs. La résistance sur longue distance, moi je dis chapeau : jeune, un tour de stade me laissait sur le carreau alors 5000 km ou 10000, ça me bluffe.
Au Mexique, il y a les Tarahumaras, qui sont dans la Sierra au Nord-Ouest, qui vivent dans des coins reculés, et ils passent leur temps à courrir. Ce sont aussi des personnes au physique petit et "sec"... souvent d'ailleurs, ils courrent pieds nus. J'avais vu un documentaire sur leurs courses, car ils organisent des courses entre village... même les femmes courrent avec des petites jupes plissées, c'est très haut en couleur.
Mais eux, ils font ça pour s'amuser, par habitude visiblement.

C'est Bob Tari (médaillé français du 3000 m steeple) qui est allé s'entrainer au Kenya avec les coureurs kenyans.

Pour les africains de l'est il y a surement plusieurs facteurs qui jouent:
- Ils ont une tradition de la course à pied. (Exemple: les guerriers Masaï du Kenya).
- Ils vivent dans des régions où on ne se déplace qu'à pied.
- Ils vivent en altitude sur des hauts plateaux, donc leur sang est naturellement plus riche en oxygène.
- Ils sont certainement plus dur au mal que les autres, à cause de conditions de vie très dures.

Le mythe des Tarahumaras, groupe ethnique habitant le nord du Mexique, est sûrement connu par nos lecteurs qui s’intéressent à l’athlétisme et plus particulièrement aux courses d’endurance. Dès la troisième décennie de notre siècle, des récits, aussi bien exagérés et sensationnels que sérieux et précis, à propos de ces montagnards indiens capables de courir des centaines de kilomètres sur les sentiers abrupts de leurs montagnes lors de leurs traditionnelles fêtes populaires, furent publiés dans la presse et les revues de nombreux pays.
Les Tarahumaras vivent dans une région isolée du sud-ouest de l’Etat mexicain de Chihuahua (au nord du Mexique). La plupart d’entre eux
vivent à une altitude d’à peu près 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il y en a autour de 70 000. Les anthropologues les classifient
dans le groupe utoaztèque. Dans le passé, les conquistadors espagnols ainsi que des peuples rivaux indigènes les ont forcés à se réfugier dans les montagnes, Dans la région qu’ils habitent, il y a beaucoup de sentiers et pistes sur lesquels le déplacement à pied a toujours été moins dangereux et surtout plus rapide que le transport à cheval ou sur le dos des ânes. Les courses de fond et l’habitude de parcourir de grandes distances à pied se sont développées dans leur milieu aussi bien comme un moyen de transport que comme des jeux populaires.
Ce peuple a toujours dû lutter contre l’adversité pour survivre. La plupart des Tarahumara sont des bergers ou des agriculteurs pauvres
vivant comme des semi-nomades. Leur nourriture principale est la « tortilla » de farine de mais, les haricots et les courgettes. Leur vie exigeant beaucoup d’efforts physiques à une considérable hauteur au-dessus du niveau de la mer, les longues marches qu’ils sont habitués à faire dès leur enfance et leur diète pauvre en viande et graisses sont les facteurs principaux qui ont contribué à développer chez eux une grande endurance.
Leur façon de vivre dépend dans une grande mesure des conditions météorologiques. Leur situation devient précaire, surtout en temps de
sécheresse. Leurs enfants qui ne succombent pas à la mortalité infantile avant l’âge de cinq ans deviennent des adultes minces, de taille plutôt basse et très athlétiques. Les efforts du gouvernement mexicain de les aider à s’intégrer et à améliorer leur niveau matériel et culturel se heurtent à des difficultés financières, à des superstitions et au difficile accès à leur vaste zone d’habitat.
Le professeur Lamberto Alvarez-Gayou, grande autorité dans le domaine du sport et ancien collaborateur du Comité Olympique Mexicain étudia en détail, il y a déjà plusieurs décennies et pendant une période prolongée, les habitudes des Tarahumaras. Il mesura à plusieurs
reprises leurs performances en course à pied sur des distances extrêmement longues. Ainsi, il y a déjà un demi-siècle, deux Tarahumaras coururent une distance d’exactement 144 km sur une topographie très difficile en 13 heures 53 minutes 49 secondes, respectivement. La distance qu’ils sont capables de courir chaussés de « guaraches » (sandales très rudimentaires) est remarquable.
Un de leurs nombreux jeux traditionnels est le « Rarajípari » (rarakhípari). Il s’agit d’un concours de deux équipes provenant de différentes
communes sur un parcours de 5 à 20 km. Les membres des deux équipes courent ensemble le long du parcours en se jetant mutuellement
une sorte de balle avec les pieds. L’équipe victorieuse est celle dont un des membres continue à concourir quand tous les autres articipants,
vaincus par la fatigue, ont déjà abandonné la course. Le vainqueur continue, aussi longtemps qu’il en est capable, sa course solitaire en
entraînant avec ses pieds la balle de chiffons enroulés sur un morceau de bois. Le parcours est choisi par les dirigeants des deux équipes. Après le crépuscule, il est éclairé par des torches. La course dure parfois plusieurs jours et nuits, ainsi par exemple, dans un « Rarajípari » de l’année 1966, le départ des concurrents eut lieu un vendredi après-midi et le dernier coureur termina sa course, après avoir parcouru approximativement 285 km, le dimanche à 11 heures du matin. Le service d’ordre est assuré par au moins six arbitres de chaque équipe. En général, les concurrents ont toujours fait preuve d’un admirable sens pour le fair play, malgré l’absence totale de règles écrites.
A la veille de la course, beaucoup de temps et une grande importance sont consacrés à différentes formes de magie. La vie des Tarahumaras
est influencée par de nombreuses traditions religieuses Leurs fêtes et cérémonies sont un mélange d’éléments catholiques et préhispaniques.
Le gouvernement mexicain s’efforce d’aider à développer cette région tout en respectant les traditions populaires de ses compatriotes Tarahumaras.
Au niveau du sport, il y a une grande richesse de talent dans la région Tarahumara, en particulier pour les activités qui exigent une
grande endurance; c’est un environnement naturel pour le développement aussi bien du sport pour tous que du sport de haute performance.
K. W.