Selon que vous serez puissants ou misérables...

http://www.bakchich.info/breve1030.html

fumiers de lapin!

Il y a décidement un parfum mafieux au sommet de l'Etat.

La mafia ne va quand même pas enquêter sur la mafia, hein ? Faut pas être naïf quand même.
Vu que les politiques et les syndicats ont tous, à un moment ou à un autre, touché du pognon de l'UIMM (droite ET gauche) on va gentiment étouffer l'affaire, entre gens de bonnes compagnies.
La mafia, je vous dis, ça fait un moment que je le dis et le répète, la France est dirigée par une mafia, une énorme mafia. C'est pas en votant qu'on s'en débarrassera, parce qu'on ne fait que remplacer un mafieux par un autre, tout en haut ce sont les mêmes qui tirent les ficelles.
Je ne parle pas ici d'une mafia comme dans les films (encore que...) ni d'une "théorie du complot", non. C'est juste une collusion d'intérêts, de gens qui ont les mêmes intérêts, qui n'ont aucun scrupule, qui s'entendent et qui ont les moyens de corrompre n'importe qui. Tout ça n'est que le résultat du capitalisme, à partir du moment où des fortunes colossales s'amassent, forcément il en découle une tendance à la prise de pouvoir, c'est une loi qu'ont oublié les économistes, une conséquence mathématique de la loi du marché.
Tant que l'économie dirigera la politique, ça ne sera pas autrement. Il faut absolument que la politique reprenne le pourvoir sur l'économie, sur la monnaie et les échanges. Sinon on est condamné à vivre dans une société mafieuse et corrompue.

Et en prime un retour à la féodalité, avec les "saigneurs" qui se gavent sur le dos des serfs.

Que faut-il ? Que tous ceux qui s'imaginent encore un tout petit pouvoir, et qui en fait n'ont rien depuis longtemps, rejoignent la masse de ceux qui savent qu'ils n'ont, seuls, aucun pouvoir, mais que TOUS sont le Peuple. Nous sommes dans une situation assez proche de celle de l'Assemblée de 1789, je me permets ici de citer quelques phrases d'un site, à propos de l'abbé Jallet, de La Mothe Saint Héray (près de Melle dans les futures Deux-Sèvres) qui le premier a compris que les pauvres curés de paroisses et les pauvres nobles miséreux étaient dans le même bateau que leurs ouailles ou leurs fermiers et métayers.
"’il est à l’origine du premier ralliement de quelques curés du Poitou, dont lui-même, avec les
représentants du Tiers.
En effet, le 13 juin 1789, il rejoindra la salle où sont réunis les députés des communes et où
ceux de sa province font contrôler leurs pouvoirs. Son geste marquera symboliquement la
date de naissance de l’Assemblée nationale et même celle de la Révolution politique."
On ne va pas être plus idiots que ces gens-là, qui n'avaient pas notre instruction, tout de même!