Ils vont finir par y arriver...

liliM a écrit:Ils nous la casseront notre Sécu
la tribune

clomani a écrit:C'est ce que j'ai écrit hier dans une réaction à un article sur Libé (qui n'a pas dû paraître certainement)... J'y disais que c'était piqué à "Soleil Vert"... en pire ! Parce que, Soleil Vert, c'est pour les vieux, mais nous c'est pour éliminer les malades, les impotents, les "assistés" (qu'y disent à l'UMP)...

Gotch a écrit:La réaction de Rue89
Celle de Libé

On estt vraiment mal partis!

sam telam a écrit:http://www.liberation.fr/actualite/societe/335517.FR.php

sans compter les dépassements d’honoraires de médecins de ville qui représentent à eux
seuls 2 milliards d’euros, dix fois plus que les mesures proposées puis retirées par la Cnam.

Voilà un sujet éminemment politique et de
société, traité au mieux à l'emporte pièces par les médias (et donc par
beaucoup d'internautes sur ce forum comme sur d'autres), au pire comme
le dinosaure qui a fait son temps. Des discours politiques et
médiatiques qui sont de purs joyaux de mensonges pour amener les
citoyens, in fine, à abandonner leur système de Sécurité Sociale. Nos
dirigeants et ceux qui les soutiennent ne veulent SURTOUT pas sauver la
Sécu : ils veulent au contraire la faire disparaître et ce depuis sa
création, mais bien évidemment aujourd'hui la période est bien plus
favorable entre l'Europe ultralibérale qui fait tout pour aller vers
les minima dans le domaine social et une droite nationale revancharde
qui n'a d'autres ambition que de « karchériser » tous nos acquis
sociaux.(Cf article de Kessler du Medef dans Challenges d'octobre 2007)
Ce qu'il faut bien comprendre à la base, c'est que notre concept de
Sécurité Sociale était, dès son origine, comme une sorte d'îlot de «
socialisme » dans une société capitaliste. Une sorte de verrue qui a
toujours insupporté le patronat et ses soutiens politiques. Longtemps
le rapport de force a été tel que ce système a pu être préservé. Il est
clair qu'aujourd'hui cette verrue au budget de 700 milliards d'euros
pour « faire du social » est encore plus insupportable au patronat et
aux marchés financiers qui aimeraient bien récupérer tout ça, elle leur
est encore plus insupportable, car, cela n'aura échappé à personne, le
capitalisme des années 60 n'a rien à voir avec celui d'aujourd'hui dont
tous les défauts se sont aggravés avec une rage folle.
Je reviendrai
à l'occasion en développant plus cet aspect fondamental essentiel au
travers de l'histoire et de l'organisation de la Sécu. (juste un mot
sur ce que j'appelle les « ennemis de l'intérieur » : ce sont des
administrateurs ou Directeurs nationaux qui oeuvrent dans l'institution
et qui viennent, comme par hasard, des grandes compagnies d'assurance
privée avec la bénédiction ravie du gouvernement Fillon et ses
prédécesseurs : on n'est jamais mieux servi que par soi-même)Je
voudrais ici m'appesantir un peu sur les chiffres du soit disant
déficit ENORME qui justifierait toutes ces mesures drastiques.
Tout
d'abord il faut rappeler qu'en 30 ans une quarantaine de plans ont été
appliqués pour résorber le trou de la Sécu ! Plans toujours basés sur
une vision basiquement comptable qui auraient donc du avoir des effets
transcendants (la compta étant une matière très carrée, scientifique).
Ce ne fut et ce n'est assurément pas le cas. Question : pourquoi ?
Réponse : si on en est encore là c'est que ce n'était pas les vraies
solutions et que donc ON NOUS MENE EN BATEAU depuis des décennies. Par
ailleurs ces plans ont toujours eu comme base d'élaboration, les
dépenses exponentielles de la grande dame ! Jamais on ne s'est posé la
question des recettes et du financement et de son mode.
Toutes ces
mesures ne visent qu'à faire payer de plus en plus les assurés, faire
intervenir de plus en plus les complémentaires et donc dégoûter les
citoyens de leur système de Sécu.
Je l'affirme donc, le déficit de la Sécu que l'on nous annonce N'EXISTE PAS, IL EST FABRIQUE.
Tout
d'abord remettons les choses à leur juste place : 16 milliards de
déficit annoncés en 2006 représentent à peine 2,28 % du budget total de
700 milliards. Que certains seraient contents si le déficit du budget
de l'Etat se cantonnait dans ces limites !
Ensuite il faut savoir, ce que nous cache les médias et les politiques :
-les
exonérations des cotisations dites patronales qui n'ont eu strictement
aucun effet sur l'emploi (c'était pourtant officiellement le but)
représentent un manque à gagner de 25 milliards en 2006 (ce montant «
n'était » que de 11,7 milliards en 1999)
-les taxes dues et non
versées à la Sécu sur l'alcool, le tabac, les assurances auto, les
industries polluantes représentent un manque à gagner de 16 milliards
-les
charges indues payées par la Sécu (TVA pour les hôpitaux : 2 milliards
et les compensations pour les agricoles, les notaires, les avocats,
etc… : 4 milliards qui devraient être remboursées par l'Etat)
représentent une somme totale de 6 milliards
-les dettes patronales représentent un manque à gagner de 186 millions.Quand
on met face à face le déficit annoncé de 16 milliards en 2006 et le
total des sommes qui devraient entrer dans le budget de la Sécu soit
47milliards 186 millions, il n'est pas besoin d'être comptable pour
voir qu'on nous prend pour des benêts pour rester poli.Alors
de grâce : arrêtons de nous stigmatiser entre nous, arrêtons de
stigmatiser les tricheurs de pacotilles, les médecins, les pauvres et
les malades. Que des fraudes existent personne ne le conteste, c'est
comme dans tout système mais en aucun cas elles ne justifient ce qui
est en train de se passer. Il faut savoir que de toutes façons les
dépenses de santé ne feront que croître ne serait-ce que parce que le
progrès technique coûte cher et qu'il est hors de question qu'il soit
réservé aux nantis.
Malheureusement, même la gauche, celle qui est devenue « libérale » (PS) a participé et participe à cet « autodafé » !MOBILISONS-NOUS !!

" Le discours dominant s'enferre dnas une attitude schizophrène : poursuivre la logique productiviste en accélarant la croissance (Attali) tout en culpbilisant les individus par rapport à leur consommation (Nicolas Hulot). Le démantèlement des services publics participe en ce snes à la disparition de toute gestion collective en limitant ses prestations aux seuls individus solvables.
Insister sur les solutions technologiques et entretenir l'illusion d'une croissance propre permet à la classe dirigeante d'éviter le niveau politique, notamment les questions explosives de la répartition et de la redéfinition des richesses. En effet, le capitalisme qui tire profit du gaspillage des ressources, est condamné à la croissance. Sur une planète peuplée de neuf milliards 'invididus en 1050, il n'y aura pas d'avenir durable, sans un ralentissement du cycle production-consommation. La seul perspective est une forte réduction de la sphère marchande et donc une diminution du temps de travail, bénéfique tant pour l'individu que pour la société : développement du relationnel, usage optimal, social et économe des biens et des services produits.
La relocalisation de l'activité économqiue doit permettre de renforcer l'autonomie des individus. Toutefois, il faut se garder de toute tentation autarcique du repli sur soi : aucun îlot écologiste ne pouvant survivre dans un ocan capitaliste, l'objectif reste l'élimination du système capitaliste.
Contrairement au projet réformiste de décroissance soutenable, nous réaffirmons qu'il est parfaitement illusoire de s'en remettre à l'Etat alors que celui-ci, depuis toujours, concentre les moyens et oriente la production au service des multinationales (subventions, infrastructures, recherche et développement, crédits de formation, privatisations, externalisation de coûts, prise en charge des pertes financières etc.)
La participation d'écologistes dans les institutions montre que les étapes vers l'accession au pouvoir sont jalonnées de tous les renoncements et de toutes les trahisons. L'autolimitation de l'activité humaine tenant compte des capacités de la planète ne peut résulter que des individus eux-mêmes, s'autogérant et se fédérant entre eux : c'est justement le projet de société libertaire !
La croissance est vitale pour le capitalisme, la décroissance lui est mortelle. Un certain nombre de pratiques alternatives existent dans la société actuelle, préfigurant un autre futur. Mais aucune autre société ne sera possible tant que ne sera pas mis fin à l'exploitation capitalist. Aujourd'hui, les pays riches se satisfont de pseudo-progrès en matière d'environnement alors qu'ils tirent leur niveau de consommation insoutenable de l'exploitation des pays du Sud. Désormais, nous savons que la décroissance est inévitable et l'humanité se trouve face à un choix décisif : l'organiser ou la subir : écologie sociale ou barbarie !
Ne pas rompre définitivement avec la croissance, c'est condamner les populations à un avenir proche dans lequel les classes dirigeantes imposeront des restrictions toujours plus sévères au prix d'un contrôle social toujours plus fort et de populations livrées à toutes les guerres et à toutes le spénuries."