Dans l'os (2)

http://contrejournal.blogs.liberation.fr/mon_weblog/2007/11/lanti-racisme-e.html

Faut lire la fin

Finalement, les deux éléments extrêmes - l'ADN et les statistiques ethniques - ont été vidés de leur sens puisque l'intervention du conseil constitutionnel met tellement de conditions que les spécialistes jugent que ça ne fonctionnera pas. Les statistiques ethniques ont été supprimées, mais tout le reste est passé.

Et ben voilà , on est bien couillons

en résumé, quoiqu'on fasse on est toujours mal!

En plus, j'ai l'impression qu'on est tombé sur un mauvais cycle : conservateur, nationaliste, bien bourgeois capitaliste, moralisateur et j'en oublie.

Comme disait mon grand-père, "va falloir prendre le fusil".

à mon avis, c'est une analyse qui intervient bien trop tôt, personne dans ce pays ne peut dire quelle va être la réaction du peuple, et on peut lui faire confiance pour s' adapter et transgresser....
néanmoins, la réflexion sur le "piège" est interressante, car elle ouvre un boulevard pour celles et ceux qui ont des solutions, à savoir que dans tte rhétorique, il est bon de ne pas prendre en compte les arguments de l' adversaire et d' avoir l' esprit suffisamment aiguisé pour l' amener sur des positions neutres pour mieux retourner la situation....pour schématiser, il vaut mieux adopter une stratégie de joueur de Go que de joueur d' Echec, entourer, mais ne pas heurter frontalement.....certains qualifieraient ça d' attitude de "faux-cul", mais ce n' est que l' expression de la pensée philosophique orientale qui cherche à harmoniser les contraires, afin que tt le monde soit gagnant....à égalité, ça implique de "laisser une porte de sortie honorable", à l' autre.....à mon sens , c'est la seule attitude qui permet de progresser ensemble, car ququn(e) qui cherche à avoir le pouvoir sur les autres, il a un problème avec son estime de soi, avec son image et ce pb va l' empêcher de se déjuger le jour où il va faire une connerie, et ça va arriver forcement.
Ce jour-là, devant l' épreuve que constitue la reconnaissance publique de son "erreur" qui doit être une source d' enseignement, il va se raidir et adopter une attitude agressive en utilisant le pauvre petit pouvoir que sa fonction lui octroit... se draper ds des truismes à la mortlmoil', des "france d' en bas", des "ce n' est pas la rue qui gouverne", des élucubrations abracadabrantesques sur l' inné et l' acquis, des préjugés sur les "musulmans", des allégations aussi sottes que grenues sur les "africains et l' histoire"....le peuple français peut être cruel pour les politiques qui lui ont menti..... espérons qu' il ne se contente que d' exiler tt ce beau monde sur l' ile de la Jatte, Neuilly/seine, on pourrait monter un zoo pour que les visiteurs voient Joe Dalton en train de trépigner, aprés tt c'est bien ce qui a été fait avec les "indigènes" de la République ds les années 30.....mais j' oubliai, l' ile sus-nommée, risque de ne pas être assez grande.....

La nomination du président, en France, procède pourtant d'un système à au moins trois tours : les candidats les plus crédibles, les mieux épaulés, les mieux documentés sont déjà cooptés par leurs pairs, dirigeants nationaux d'un parti, qui proposent soit directement un candidat par cuisine interne à la tête, soit par un vote de la base ou tout au moins de représentants de la base.
Dans le cas Narko, il a patiemment tissé sa toile afin d'amadouer, circonvenir, puis éliminer ceux qui l'ont porté au sommet de son parti. Arrivé là, il n'avait plus d'opposition, ses concurrents ayant subi la disgrâce d'une façon ou d'une autre. Cela montre que nulle structure étatique n'est à l'abri d'un noyautage patient, en vue de porter au pinacle un personnage d'autant plus dangereux que sa soif de pouvoir lui tient lieu de compétence! Et aussi longtemps que des conseillers plus doués que lui accepteront de le servir, sans avoir des velléités de le remplacer, il peut durer....