Même dans les "quartiers"...
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Même dans les "quartiers"...
Les journalistes français ont besoin de "fixeurs"...
(un fixeur est quelqu'un qui vous débroussaille le terrain, part en repérage avant vous, vous trouve des gens qui ont des choses à dire, etc...)
Je viens de lire ça à la fin d'un article de Télérama :
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Quelle est la responsabilité des
rédactions vis-à-vis de leurs collaborateurs locaux ? Quelle place doit
leur revenir dans le dispositif du grand reportage ? L’emploi des
fixeurs questionne une profession journalistique qui passe de plus en
plus souvent par une médiation. Que ce soit à l’autre bout du monde
ou... de l’autre côté du périph. Car, aujourd’hui, plus besoin de
partir à Kaboul pour avoir besoin d’un médiateur. Dans les banlieues
françaises, les télévisions y ont parfois recours. La thématique de
l’insécurité, martelée pendant la campagne présidentielle de 2002, puis
les émeutes de 2005 ont mis en lumière le fossé entre les cités et des
médias accusés de stigmatiser les banlieues. « Il est parfois plus
facile de se pointer au Sud-Liban avec une caméra que dans une cité ! »
déplore Ivan Cerieix en forçant un peu le trait. Afin de pénétrer dans
ces zones hostiles aux journalistes, les chaînes étrangères, comme CNN,
n’ont pas hésité, au moment des violences urbaines, à développer des
réseaux de correspondants dans les quartiers, payés à la pige. Dans
l’Hexagone, France 2 a recruté, un temps, une fixeuse en contrat de
qualification. Le magazine Pièces à conviction de France 3
ainsi que TF1 se sont adjoint les services de Karim Baouz, un juriste
bénéficiant de contacts dans le milieu associatif, qui, depuis, a créé
une petite société de fixeurs en banlieue. Si l’assistance de ces «
relais » reste ponctuelle, elle traduit néanmoins le malaise du
journalisme de proximité, coupé d’un terrain dont il ne comprend plus
les codes .
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Donc à partir de ça, comment peut-on encore croire que les journalistes politiques informent ? J'ai gravité suffisamment longtemps dans les rédactions parisiennes pour savoir que la plupart des journalistes n'ont aucune idée de qui sont les gens à qui ils s'adressent... de toutes façons, ils ne connaissent pas le sujet sur lequel ils doivent travailler, donc comment pourraient-ils connaître les gens auxquels ils sont censés s'adresser ? Ils sont dans leur tour d'ivoire et leur stress de l'urgence de l'actu... et du coup, ils sont complètement à côté de la plaque.
(un fixeur est quelqu'un qui vous débroussaille le terrain, part en repérage avant vous, vous trouve des gens qui ont des choses à dire, etc...)
Je viens de lire ça à la fin d'un article de Télérama :
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Quelle est la responsabilité des
rédactions vis-à-vis de leurs collaborateurs locaux ? Quelle place doit
leur revenir dans le dispositif du grand reportage ? L’emploi des
fixeurs questionne une profession journalistique qui passe de plus en
plus souvent par une médiation. Que ce soit à l’autre bout du monde
ou... de l’autre côté du périph. Car, aujourd’hui, plus besoin de
partir à Kaboul pour avoir besoin d’un médiateur. Dans les banlieues
françaises, les télévisions y ont parfois recours. La thématique de
l’insécurité, martelée pendant la campagne présidentielle de 2002, puis
les émeutes de 2005 ont mis en lumière le fossé entre les cités et des
médias accusés de stigmatiser les banlieues. « Il est parfois plus
facile de se pointer au Sud-Liban avec une caméra que dans une cité ! »
déplore Ivan Cerieix en forçant un peu le trait. Afin de pénétrer dans
ces zones hostiles aux journalistes, les chaînes étrangères, comme CNN,
n’ont pas hésité, au moment des violences urbaines, à développer des
réseaux de correspondants dans les quartiers, payés à la pige. Dans
l’Hexagone, France 2 a recruté, un temps, une fixeuse en contrat de
qualification. Le magazine Pièces à conviction de France 3
ainsi que TF1 se sont adjoint les services de Karim Baouz, un juriste
bénéficiant de contacts dans le milieu associatif, qui, depuis, a créé
une petite société de fixeurs en banlieue. Si l’assistance de ces «
relais » reste ponctuelle, elle traduit néanmoins le malaise du
journalisme de proximité, coupé d’un terrain dont il ne comprend plus
les codes .
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Donc à partir de ça, comment peut-on encore croire que les journalistes politiques informent ? J'ai gravité suffisamment longtemps dans les rédactions parisiennes pour savoir que la plupart des journalistes n'ont aucune idée de qui sont les gens à qui ils s'adressent... de toutes façons, ils ne connaissent pas le sujet sur lequel ils doivent travailler, donc comment pourraient-ils connaître les gens auxquels ils sont censés s'adresser ? Ils sont dans leur tour d'ivoire et leur stress de l'urgence de l'actu... et du coup, ils sont complètement à côté de la plaque.
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