Rétention de sureté

Le Parlement français a adopté le 6 février la nouvelle loi sur « la rétention de sûreté » qui consiste à prolonger l'enfermement de certains prisonniers à la fin de leur peine. Et ceci malgré les protestations de bon nombre de juristes de premier plan dont l'ancien ministre de la Justice Robert Badinter.

Les défenseurs de cette loi ont argumenté que des lois assez semblables figurent dans la législation d'autres pays démocratiques, et le député UMP Georges Fenech s'est référé au « dispositif allemand », introduit dans ce sens sous la république de Weimar en 1933.

Scandalisé, l'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné du 20 février révèle, preuves à l'appui, que cette loi sur la Sicherungsverwahnung adoptée le 24 novembre 1933 « porte une signature illustre : celle du chancelier du Reich, Adolf Hitler, » et qu'elle avait comme objet de lutter contre « les récidivistes dangereux » en vue d'assurer « la sécurisation de la société ».

Bien qu'Elisabeth Guigou, lors du débat parlementaire, ait souligné la filiation du texte avec « cette philosophie positiviste qui a conduit aux pires débordements de l'Allemagne nazie », la loi fut adoptée et la majorité fut outrée d'un tel rapprochement. Pour sa part, Rachida Dati se déclarait « profondément choquée ».

Comme le note Le Canard : « la question est désormais de savoir ce qui choque le plus : la loi française, la loi de l'oncle Adolf ou le mélange des deux ? »

scud56 a écrit:Réferences plus que douteuses et volonté d'en finir avec "l'héritage du Conseil national de la Résistance", ca commence à avoir une gueule de pré-dictature... Un smiley's jetant un pavé ca existe?

scud56 a écrit:Réferences plus que douteuses et volonté d'en finir avec "l'héritage du Conseil national de la Résistance", ca commence à avoir une gueule de pré-dictature... Un smiley's jetant un pavé ca existe?

yapadebug a écrit:

scud56 a écrit:Réferences plus que douteuses et volonté d'en finir avec "l'héritage du Conseil national de la Résistance", ca commence à avoir une gueule de pré-dictature... Un smiley's jetant un pavé ca existe?

Un pavé ça suffira pas, il faut ça ou ça ou même ça

yapadebug a écrit:Dites les mecs, vous êtes bien violents je trouve....

yapadebug a écrit:Dites les mecs, vous êtes bien violents je trouve....

scud56 a écrit:

yapadebug a écrit:Dites les mecs, vous êtes bien violents je trouve....

T'as vu ce qu'il y a en face?

yapadebug a écrit:Sarko veut contourner le conseil constitutionnel.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34428962@7-37,0.html?xtor=RSS-3208
Vous avez dit monarchie élective ?

scud56 a écrit:

yapadebug a écrit:Sarko veut contourner le conseil constitutionnel.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34428962@7-37,0.html?xtor=RSS-3208
Vous avez dit monarchie élective ?

Plutot que "monarchie élective" je vois là un exemple supplémentaire du mépris affiché par le Résidu pour les institutions dès lors qu'elles n'abondent pas dans son sens.... Ca devient flagrant...et gênant.

Yapadebug a écrit:Sarko va t-il abroger la déclaration des droits de l'homme de 1789 ? Il en est bien capable...

Le premier président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, sollicité par l'Elysée sur l'éventuelle application rétroactive de la loi "rétention de sûreté", refusera toute remise en cause de la décision du Conseil constitutionnel sur ce texte, a fait savoir son cabinet.
"Il accepte le principe d'une mission sur la récidive mais il est hors de question de remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel qui, comme le dit la Constitution, s'impose à toutes les juridictions, y compris la Cour de cassation", a déclaré Vincent Vigneau, chargé de mission à son cabinet qui s'exprimait au nom du plus haut magistrat français.

yapadebug a écrit:http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080225/tts-france-justice-surete-retention-lama-ca02f96_2.html

Le premier président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, sollicité par l'Elysée sur l'éventuelle application rétroactive de la loi "rétention de sûreté", refusera toute remise en cause de la décision du Conseil constitutionnel sur ce texte, a fait savoir son cabinet.
"Il accepte le principe d'une mission sur la récidive mais il est hors de question de remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel qui, comme le dit la Constitution, s'impose à toutes les juridictions, y compris la Cour de cassation", a déclaré Vincent Vigneau, chargé de mission à son cabinet qui s'exprimait au nom du plus haut magistrat français.

Ca parait évident, il n'y a que Sarko qui ne le savait pas. Pourtant il parait qu'il est avocat...
Il est vraiment nul de chez nul ce type, et il est entouré de nuls, c'est gravissime !

Gotch a écrit:

yapadebug a écrit:http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080225/tts-france-justice-surete-retention-lama-ca02f96_2.html

Le premier président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, sollicité par l'Elysée sur l'éventuelle application rétroactive de la loi "rétention de sûreté", refusera toute remise en cause de la décision du Conseil constitutionnel sur ce texte, a fait savoir son cabinet.
"Il accepte le principe d'une mission sur la récidive mais il est hors de question de remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel qui, comme le dit la Constitution, s'impose à toutes les juridictions, y compris la Cour de cassation", a déclaré Vincent Vigneau, chargé de mission à son cabinet qui s'exprimait au nom du plus haut magistrat français.

Ca parait évident, il n'y a que Sarko qui ne le savait pas. Pourtant il parait qu'il est avocat...
Il est vraiment nul de chez nul ce type, et il est entouré de nuls, c'est gravissime !

Ouais, un avocat sans les études qui vont avec.... il a trouvé son diplôme dans une boîte de camembert.... Président!

liliM a écrit:C'est le retour du poujadisme, du populisme, habillés de bling bling.

C'est malheureux qu'il existe des monstres dans la société, mais je pense qu'on a plus de risque statistiquement d'avoir un accident de voiture que de tomber sur eux, y en a pas à tous les coins de rue quand même, j'ai l'impression que les franchouilles seraient près à accepter une dictature pourvu qu'on leur promette zéro insécurité.